Chaque année, il y a un congrès pour les fans de la culture japonaise à Montréal, appelé Otakuthon. Pendant ces dernières deux années, tout se passe en ligne à cause de Covid. Je ne connaissais pas Otakuthon jusqu’au moment où j’ai découvert Laurence Manning. Elle y joue un concert chaque année, et c’est mon rêve d’y assister dans la vraie vie. Ce week-end est le deuxième Otakuthon « à la maison ».
C’est un événement bien bilingue — TOUT est également disponible en anglais et en français :
Il y a des événements culturels sponsorisés par le Consulat Général du Japon. Par exemple, ce cours sur la soupe ramen :
Il y a aussi des concours — celui-ci est pour reconnaître des extraits de bandes sonores :
Mais j’étais là principalement pour regarder Laurence. J’ai commencé à apprendre le français exactement pour des moments comme celui-ci :
Pour être clair, Laurence parle aussi l’anglais. Je voulais aussi faire partie de conversations comme celle-ci (pendant le concert) :
C’était, comme toujours, un vrai régal. Laurence a joué 15 chansons, dont une nouvelle qui apparaîtra dans son prochain album. Je suis heureux de partager quelques photos :
La grande majorité de ses chansons sont des reprises de bandes sonores de jeux vidéos. Mais de plus en plus, elle joue ses propres compositions. Je ne peux partager rien de son concert aujourd’hui, mais je vous laisserai deux clips de chansons qu’elle a joué aujourd’hui. La première, « Water Spirit » (L’esprit de l’eau) est une chanson originale, et la deuxième, « Inside the Castle Walls » (Dans les murs du château) vient du jeu « Super Mario 64 ». J’ai choisi cette dernière, parce que vous pouvez vraiment voir la joie derrière de tout son travail.
Désolé, c’est pas mon but de vous tutoyer tous. En fait, j’adore le vouvoiement — sérieusement ! — et un jour, je vous expliquerai exactement pourquoi. Je voulais juste faire un petit jeu de mots sur ce sujet — pourquoi il faut acheter tous les produits français de magasins français, même pour les importer aux États-Unis. N’utilisez jamais Amazon.
Hier, je vous ai montré (presque tous) mes derniers achats chez FNAC — quelque chose de SPÉCIAL va bientôt arriver, alors je l’ai supprimé. Mais vous pouvez voir — tous ces trucs ne sont pas chers, mais la frais d’expédition, ça coûte un bras ! (Évidemment, vous nous avez emprunté cette expression, mais en fait, on dit « ça coûte un bras et une jambe » en anglais. C’est assez proche.)
Mais le total n’est pas terrible — 45,86 € pour 5 trucs que je veux vraiment, je ne me plains pas. (Si vous vérifiez ces prix, les vôtres seront 20 % plus haut — je ne dois pas payer le TVA. Mais vous pouvez tous marcher à votre FNAC. Ne vous plaignez pas non plus.)
Supposons que je veuille vider mon portefeuille chez Bezos. Que payerais-je pour juste les 4 disques que vous avez vu ?
Même si j’avais acheté les moins chers disques d’occasion, j’aurais payé 75,69 $ (environ 64,7 €). Tous neufs ? 144,67 $ ou 123,68 € ! C’EST FORT DE CAFÉ !
Voyez-vous maintenant pourquoi je suis si fidèle à la FNAC ? Parfois, ils me mettent un peu en colère. Mais je ne me sens JAMAIS comme ils me volent, et en plus, je suis fier de soutenir mes amis.
Il restait 4 albums des Rita Mitsouko que je n’avais pas encore dans ma collection. Plus maintenant — merci FNAC !
Je les écouterai dans leur ordre chronologique, alors, j’ai commencé avec l’album « Rita Mitsouko » de 1982. C’est évident qu’à l’époque, ils n’étaient pas encore les grands génies qu’ils allaient devenir. Par exemple, il y a plusieurs chansons en anglais sur « The No Comprendo », comme Stupid Anyway et (là moitié de) Someone to Love. Je n’ai pas encore écouté « Marc et Robert », mais on y trouve Singing in the Shower. Toutes les paroles de ces chansons sont logiques pour un anglophone. Mais les paroles de celle-ci sont du vrai n’importe quoi :
J’aime bien celle-ci en tant que musique, mais elle est encore n’importe quoi en anglais :
Mais je n’écoute pas Les Rita Mitsouko pour l’anglais. Pour moi, ils sont les immortels de C’est Comme Ça et Y’a D’la Haine. Il y a beaucoup de monde qui diraient que Marcia Baila est dans le même rang :
Je ne l’entends pas. À mon avis, Amnésie est la plus proche chanson sur cet album à ce qu’ils devront, mais c’est pas encore là.
Mon but n’est pas de me plaindre. C’est leur tout premier album ! C’est juste que d’ici, on peut voir qu’ils avaient encore besoin de plus de pratique et d’un bon producteur. Ils lui ont trouvé sous la forme de Tony Visconti. J’ai hâte d’écouter « Marc et Robert », leur deuxième album avec lui, parce que « The No Comprendo » reste l’un de mes albums préférés en n’importe quelle langue.
Le jour de mon départ, je n’ai pas oublié d’acheter un souvenir que j’avais beaucoup voulu :
J’ADORE le dessin sur la couverture, et je mettrai le magazine en cadre quand je finis de le lire. Mais on commencera à la fin, dans le « cahier spécial » sur la pandémie.
Il y a 12 pages de dessins, et elles commencent au début de 2020. Je ne me suis pas abonné jusqu’au mois de septembre, et les premiers dessins du Canard n’ont pas apparus ici jusqu’en novembre. Alors, je vais partager des dessins — en couleur ! — du début de la pandémie, et aussi certains dont je ne me souviens pas.
OMD, on ne peut RIEN publier comme celui-ci aux États-Unis !
Les blagues sur les masques ont commencé tout de suite !
Le premier déconfinement est arrivé en France plusieurs mois avant les États-Unis. Souvenez-vous du slogan « Déconfinement, je reste prudent » ? Il me semble que le bon slogan était « Plus ça change, plus c’est la même chose » !
Cette question reste controversée aux États-Unis :
Notre Disneyland — à juste 20 km de chez moi — est resté fermé beaucoup plus longtemps que le vôtre :
Finalement, plusieurs confinements (ou reconfinements) plus tard :
J’ai déjà su que Le Canard Enchaîné est l’un des plus grands plaisirs de ma vie. Mais il y a toujours quelque chose de spécial à avoir la vraie chose en main.
J’évite de parler de la politique ici, mais je ne vais pas le nier — il y a un sujet qui domine les nouvelles cette semaine, dont dans Le Canard Enchaîné. Franchement, j’apprécie qu’ils aient la même attitude envers nous qu’en 2020. Je vais donc mettre leur plus critique dessin en premier.
Heureusement pour moi, Le Canard se souvient du vrai méchant :
Il y en a un vraiment drôle, où les Talibans partagent les préoccupations des autres :
On finit par un dessin qui continue la même idée, sans les Talibans :
Je comprends, les amis. Je suis vacciné, mais j’ai le même problème.
Faut ajouter que ce gros titre m’a fait RIRE :
L’article parle d’une entreprise française, Ynsect. Tout à coup, je n’ai plus faim.
Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !
Ce sera un post comme rien d’autre ici. Tout ce qui suit n’est que la vérité. L’histoire de « Sophie » m’est arrivé en juin 2020. Je remercie Anne-Marie de Carry the Beauty pour m’avoir donné le courage d’écrire ce post, surtout à cause de celui-ci.
Elle s’appelait Sophie. C’était trop chanceux — trois mois après avoir commencé à apprendre une nouvelle langue, à peine trois semaines après avoir rejoint mon premier groupe français, une si belle femme également nouvelle au groupe voulait parler avec moi ? La chance !
Qu’est-ce que c’est qu’un brouteur ? Selon TV5MONDE :
Les « brouteurs » sont des vedettes en Côte d’Ivoire et au Nigeria. Leur spécialité ? Contacter des hommes et des femmes en Europe via les réseaux sociaux comme Facebook, leur promettre l’amour pour au final, leur soutirer des sommes d’argent colossales.
Pas exactement. D’abord, je n’habite pas en Europe, et je ne manque pas de demandes des brouteurs. Et c’est aussi possible qu’il y ait de vrais européens qui font la même escroquerie. Une amie m’a dit que ça se passe parfois.
J’ai rencontré au moins 3 de ces hommes avant qu’un ami m’a expliqué ce qui se passait. (Il est possible qu’ils ne soient pas tous hommes. Je ne m’inquièterai pas de cette possibilité. Je vais les appeler tous « hommes ».) Et je dois vous dire : je ne drague jamais personne. Même si j’avais l’intention, je suis à la mauvaise place. Mais quand j’ai commencé à participer sur les réseaux sociaux, j’acceptais toutes les demandes de parler — je voulais être amical, et beaucoup de monde dans mon groupe voulaient parler avec « l’américain ».
Sophie était nouvelle dans mon groupe, donc ce n’était pas une surprise qu’elle n’avait aucune histoire là-bas. Quand j’ai reçu sa demande, je l’ai accepté parce que c’était mon habitude.
Peut-être que la moins sincère expression sur les réseaux sociaux est « Comment allez-vous ? ».
La conversation a commencé avec les salutations habituelles — « Comment allez-vous ? Quel temps fait-il ? ». J’étais un peu surpris quand Sophie m’a demandé « Êtes-vous célibataire ? », mais franchement, j’étais heureux d’avoir l’attention.
Les brouteurs sont souvent paresseux. Si on veut faire un joli escroc, faut pas laisser des preuves que c’est un escroc dans son profil !
On a continué. Elle a commencé à me parler d’être divorcée, d’avoir un fils…et je pensais « moi aussi ! ». Après un peu de conversation, elle m’a demandé si on pourrait changer d’appli, de Facebook Messenger à Google Hangouts.
La première tâche des brouteurs est de ne pas se faire prendre. Ils doivent donc déplacer la conversation dans un endroit moins réglementé, où ils ne finiront pas par être interdits.
On a commencé à échanger des photos. Rien de coquin. Je montrerais toutes les photos dans nos conversations à mes grand-mères, si elles vivaient encore.Oui, toutes.
Les brouteurs volent des photos partout sur Internet. Quand vous parlez avec un inconnu, faut vérifier que leurs photos ne sont pas volées. C’est souvent le cas qu’ils vous diront quelque chose de suspect même si vous oubliez de vérifier leurs photos avant de parler. Google Images est votre ami !
Après une semaine, Sophie m’a dit :
Je commence a éprouver des sentiments pour toi et c’est depuis hier que cela s’est développé, je ne voulais pas te le dire, mais dès le début j’avais peur de te le dire, car je me disais que peut-être cela pourrait être comme la relation que j’avais vécu avec mon ex, j’avais peur et bref j’avais peur de m’engager voilà la vérité, j’espère que je ne te fruste pas en te disant cela, mais ainsi va la vie de toute façon tu devais le savoir et je crois que tu le sais et que le moment est très venu pour que je te le dise.
Désolé, mais quoi ? Bien sûr, j’étais encore vraiment nouveau en français, j’ai donc lu ce texte avec l’aide de Google Traduction. Et je pensais, « Ça ne m’arrivait jamais avant, surtout pas si vite. Mais…pourrais-je prendre un risque ? »
On peut parfois détecter une arnaque avec un changement de langue dans l’appli. Le seul défaut de la langue française, c’est que l’on ne peut pas voir le genre des sujets par leur pronoms possessifs. « Sa photo » appartient également aux hommes qu’aux femmes. En anglais, c’est pas le cas ! « His photo » appartient à un homme !
Je suis con, mais je ne suis pas né hier. Quand Sophie m’a dit quelque chose d’amoureux, j’ai fait plus de recherches. J’ai trouvé son profil sur « Moi Pour Toi », un site de rencontres gratuit. Il me semblait que c’était une bonne épreuve qu’elle était réelle. Pourquoi ? Le profil a dit toutes les mêmes choses qu’elle m’a dit, et elle n’avait aucune raison de penser que je le découvrirais. Elle est trop belle pour moi, hein ?Et oui, c’était un « drapeau rouge ».
Je vous ai déjà dit qu’il fallait vérifier les photos de n’importe qui que vous contacte, non ? Croyez-moi, je n’accepte plus les demandes d’ajout à moins que je ne les connaisse déjà.
Sophie et moi avons passé plusieurs jours incroyables en parlant. Il me semblait qu’elle voulait commencer à nouveau quelque part d’autre, j’ai donc arrêté de me poser des questions. Je n’ai jamais trouvé aucune de ses photos sur Internet. Puis, je lui ai demandé de se faire un appel vidéo. Le lendemain matin, elle m’a dit qu’elle a eu besoin de secours — son propriétaire lui avait dit qu’il allait l’expulser à cause de ne pas avoir payé le loyer.
Sur les sites de rencontres américains, il y a toujours plusieurs avertissements. Ne donnez pas de l’argent à quelqu’un à qui vous n’avez jamais parlé. Faites attention à ceux qui veulent des cartes vertes (pour immigrer). Ne partez pas trop vite du site pour des autres chaînes de communication.
Depuis le départ de mon ex il y a 10 ans, je n’avais sorti qu’avec une seule femme (elle ne me manque pas ; personne n’a jamais accepté), et elle avait carrément voulu une carte verte. Le premier rendez-vous avait aussi été le dernier. Avec Sophie, dès qu’elle m’a demandé de l’argent, j’ai su tout de suite que tout avait été un escroc. Mais je ne voulais pas y croire. C’était un jour de plus avant que je lui dise adieu.
Après la fin de mes mésaventures avec Sophie, j’ai supprimé Google Hangouts. Mais il y aurait une surprise choquante de plus.
Elle s’appelait Karine, et elle était nouvelle dans mon groupe. J’étais déjà méfiant à cause de Sophie, mais cette fois, je voulais savoir si je pourrais apercevoir une arnaque. Elle m’a demandé des questions familières — « Quels sont tes caractères ? Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » Mais je n’étais PAS DU TOUT prêt le lendemain, quand « elle » m’a dit :
Je commence a éprouver des sentiments pour toi et c’est depuis hier que cela s’est développé, je ne voulais pas te le dire, mais dès le début j’avais peur de te le dire…
TOUT le même paragraphe. Je lui ai dit tout de suite que quelqu’un m’a dit ces mots avant, que je suis certain que c’est une arnaque. Adieu, « Karine ».
Après ça, j’ai cherché sur Internet avec ces mots. Et j’ai trouvé « le scénario ». Presque tout ce que Sophie et Karine m’avaient dit, surtout Karine. Voici des captures d’écran, juste au cas où.
Je me suis échappé seulement parce que, bien que j’aie voulu y croire, je n’ai jamais vraiment arrivé à y croire. Et maintenant, je sais, et aucun brouteur ne me reprendra plus jamais.
On continue notre tour avec le 25, le Doubs. C’est le département le quarante-neuvième plus peuplé, et les habitants se nomment doubiens ou doubistes.
Avant Jésus-Christ, le Doubs était peuplé par des gens gaulois, les Séquanes. Peut-être que vous avez entendu parler d’un livre de Jules César, Les commentaires sur la Guerre des Gaules ? Dans le Doubs, il a vaincu les Séquanes sous leur chef, Arioviste. Pendant le Moyen-Âge, le Doubs faisait partie du duché de Bourgogne, et depuis 1678, il fait partie du royaume de France, puis la république.
Je pourrais écrire pendant des jours sur Besançon, mais dans le Doubs, on trouve aussi mon herbe à chat, ce qu’ils appellent le « Pays Horloger ». Avant de partir de Besançon, on visite le Musée du Temps (1 étoile), situé dans le Palais Granvelle (1 étoile) du XVIe siècle. On y trouve plus de « 1 500 montres, ébauches et boîtes ». (Savez-vous ce qui veut dire « ébauche » en horlogerie ? C’est la partie mécanique.) Puis, on va à la ville de Morteau pour le Musée d’Horlogerie et le Musée de la Montre. Il y a aussi de beaux sites naturels là-bas, surtout le Saut du Doubs (3 étoiles) et le Roche du Prêtre (3 étoiles), d’où on peut regarder la Cirque de Consolation (2 étoiles) et la vallée du Dessoubre.
Je ne crois pas que je fasse ça, mais on est tellement proches, alors : si vous êtes comme moi, grand fan de l’horlogerie, sautez la frontière suisse et visitez aussi le Musée international de l’Horlogerie (2 étoiles) à La Chaux-de-Fonds, et peut-être aussi le Musée d’Horlogerie du Locle (1 étoile). La collection du Musée international est pleine de pièces maîtresses. Et Le Locle reste l’une des villes les plus importantes pour l’horlogerie de nos jours — c’est la maison d’Ulysse Nardin, de Tissot, de Zénith, et de Montblanc. Je ne vous conseillerai JAMAIS de visiter l’Allemagne quand on est en Alsace, et je blâme le guide Michelin pour m’avoir montré ces tentations, mais je ne peux pas résister. Je me sens comme un traître.
On retourne dans le Doubs (sans avouer que l’on a voyagé en Suisse) pour deux escales de plus. D’abord, on visitera le pays Montbéliard. On commence avec une visite dans un musée très spécial pour moi — l’Aventure Peugeot (2 étoiles) ! Les voitures de Peugeot n’ont pas réussi aux États-Unis quand j’étais jeune, mais les moulins Peugeot sont très prestigieux. Voilà ce que j’utilise dans ma cuisine depuis une décennie :
Qui sont les personnages connus du Doubs ? Oh, c’est une liste impressionnante ! L’auteur Victor Hugo et les Lumière, inventeurs, sont tous nés à Besançon. Le peintre Gustave Courbet est venu d’Ornans, près de Besançon. John Acton, grand-père du célèbre homme politique Lord Acton, est né à Besançon ; aussi l’anarchiste Pierre-Joseph Proudhon qui a dit « La propriété, c’est le vol ! » (nos gouvernements sont évidemment bien d’accord avec lui). Trop de Peugeot pour compter, et le réalisateur américain Frank Darabont est né à Montbéliard. C’est pas un crédit, à mon avis, mais le « héros » de l’un de mes romans moins préférés, Julien Sorel du Rouge et le Noir vient aussi du Doubs.
Ça vient d’arriver (je savais depuis longtemps que ce serait le cas) :
En fait, je sais que j’ai raté deux jours pendant tout ce temps. On peut gagner quelque chose dans Duolingo appelé « streak saver » ( sauveur de séquence ) pour ne pas perdre ses records. J’ai laissé les confins de Duolingo il y a longtemps, mais je reste reconnaissant. Quelques souvenirs de voyage :
Au débutDe l’humour bizarreAh, c’est ça qui est enterré à Fresh Kills, New YorkFaites vos propres devoirs !Comment être un bon internauteIls savent.Il n’y a vraiment qu’un sujet sur cette appliNon, mais sérieusement, seulement un sujetJe crois que tous les deux sont également valables
Plus que j’apprends, moins que je fais confiance à tout ce qu’ils m’apprennent. Pour exemple, le sens de cette phrase en anglais est que le sujet n’est pas venu au lieu de travail. J’aurais dit plutôt en français, « Il a un rhume donc il n’est pas venu au travail ».
Mais je ne veux pas du tout être ingrat. Je suis ici, et je peux écrire tout ça, parce que Duolingo est avec moi depuis le début.
D’abord, je veux juste vous dire : APPRÉCIEZ ce que vous avez. Ah bon, on continue.
Pendant cet an dernier, j’utilisais tout le temps le site de Carrefour pour vérifier si les mêmes ingrédients étaient disponibles. D’ailleurs la FNAC, Pierre Hermé, et Picard, il n’y avait aucun magasin dont j’avais plus envie de visiter. J’ai donc pris beaucoup de photos de mon supermarché habituel avant de partir, pour faire une comparaison. Ici, je fais mes courses chez Ralphs. C’est un supermarché typique, et rien de spécial. Pour cet article, j’ai visité le Carrefour à 79 Rue de Seine, 75006 Paris.
Au début, il faut que je vous montre la vérité — il y a presque autant de ketchup chez vous que chez moi :
À gauche, Ralphs ; à droite, Carrefour
Pourquoi est-ce que je commence avec le ketchup ? C’est pourquoi je lis parfois des plaintes sur Quora (le plus grand site de rencontres pour râleurs dans le monde entier) qu’il n’y a rien que du ketchup dans nos supermarchés. Voilà un exemple. (En fait, je connais un peu l’auteure de cet article ; elle n’est vraiment pas une râleuse, ni menteuse, mais elle exagère un peu pour ses compatriotes. Ses photos sont de chez Walmart, pas un supermarché.) Elle parle aussi de la mayo et des pickles comme s’il y a des rayons entiers pour ces trucs ici. C’est vraiment pas le cas — les deux dans mon supermarché :
Voulez-vous savoir ce dont on en a beaucoup trop ? De la sauce barbecue — je n’ai rien trouvé chez Carrefour :
Ce qui m’a étonné chez Carrefour — il n’y avait pas plus de moutarde qu’ici. À Ralphs, c’est à côté du ketchup — et c’est pas si différent.
À gauche, Ralphs ; à droite, Carrefour
Une autre chose vraiment similaire, les rayons de confiture. Mais en France, Bonne Maman est quelque chose de quotidien — aux États-Unis, c’est une marque de luxe !
À gauche, Ralphs ; à droite, Carrefour
On tourne maintenant vers les bonbons. Il y a des choses en commun — les M&M, les barres de chocolat Lindt, mais il y a aussi beaucoup de différences. Il y a plus de tailles différentes pour les sacs aux États-Unis. D’abord, Ralphs :
Et Carrefour :
Je ne vais pas vous mentir. J’ai goûté des Carambar Fruits, et je ne les ai pas aimés. J’ai aussi acheté un sac des Petit Oursons Guimauve, mais je ne les ai pas encore goûtés. J’ouvre très lentement mes sacs de bonbons parce que j’ai tellement mal au cœur. Vous n’avez aucune idée.
S’il y a quelque chose qui me fait VRAIMENT mal au cœur, c’est le rayon magique, les biscuits. D’abord, nos déchets industriels :
Vous seriez surpris — cette photo ne manque pas trop de ce que vous trouverez ici. Juste quelques biscuits de Pepperidge Farm (pas mal, mais rien de spécial).
Je voulais en acheter un de chacun chez Carrefour :
Mais ce qui m’a le plus blessé :
Moi, je paye 6 fois ce prix pour les Napolitain aux États-Unis ! Je pleure encore juste à cause de me souvenir de ce moment.
Les viandes ne sont pas trop différentes. D’abord, Ralphs :
Puis Carrefour :
Les choses surgelées sont aussi similaires. D’abord, Ralphs :
Puis Carrefour :
Et s’il y a quelque chose dont mes amis français ont envie de visiter nos supermarchés, c’est les céréales. Voilà d’abord Carrefour :
Puis Ralphs :
Mais les beurres, oh non, je vais encore pleurer.
À gauche, Ralphs ; à droite, Carrefour.
La moitié des « beurres » chez Ralphs sont en fait de la margarine. Vous savez déjà que j’ai conduit environ 120 km juste pour l’un des beurres chez Carrefour. Et les fromages ! Il n’y a RIEN comme ça ici :
Il y a des mois, j’ai fait cette photo avec l’aide de Photoshop. Ce sont les croissants de 3 supermarchés différents ici, dont Ralphs :
Toutes ces boîtes coûtent environ 5-6 €. Aucun croissant n’est comme ce que l’on trouve ici :
Lisez les panneaux sous les viennoiseries. Ils disent tous la même chose : « Viennoiserie au pur BEURRE AOP Charentes-Poitou ». J’ai acheté deux pains au chocolat pendant ma visite chez Carrefour. Ils étaient presque aussi bons que ceux de Moulin ici. Mais à Moulin, je paie 3,5 € le pain au chocolat. À Carrefour, 1,55 € pour les deux.
Écoutez BIEN ce que M. Tesson a dit au début de ce post. Pour vous, tout ça n’est que le quotidien. Pour moi, il n’y a qu’UNE chose que je n’échangerais pas contre le droit d’y faire les courses tous les jours.
Cette semaine, Le Canard Enchaîné est un peu obsédé avec le pass sanitaire. Parmi mes amis, je dirais que la moitié soutient le pass, et le reste est contre. En Californie, c’est à votre honneur — beaucoup d’entreprises veulent que vous soyez vaccinés pour entrer, mais personne ne vous demande votre carte de vaccination. En tout cas, si on ne sort jamais, on n’a jamais besoin d’un pass !
Je remarque que Le Canard épelle ce truc « passe », mais le gouvernement dit « pass ». Je suis la pratique du gouvernement. Pass ou passe, je suis sûr que celui-ci arrivera bientôt :
Et si vous n’avez qu’un test, faut vite manger :
Ce dernier n’a rien à voir avec les passes sanitaires ; c’est juste drôle pour moi après toutes les lignes fermées du métro et du RER :