Ça y est, la fin de la quatrième année entière du blog. Cette année est plus douce-amère que les autres parce qu’elle a vu beaucoup de fins. Revivons l’année 2024 d’Un Coup de Foudre.

Commençons avec mon obsession, le trafic, auquel il faut mettre un stop dans les Caraïbes. (Désolé, je suis incorrigible — mais je l’assume.) Au début de chaque année, j’aime estimer ce que je considèrerais une bonne année, ou encore plus, une année de rêve. Ayant terminé 2023 avec 30 966 vues sur 15 309 visites, j’ai décidé qu’une bonne année serait 42 000 vues sur 20 000 visites, et une année de rêve serait 50 000 vues sur 25 000 visites. Avec 49 900 vues sur 26 700 visites pour commencer le dernier jour de l’année, j’ai fini avec 50 124 vues sur 26 826 visites. Je vous remercie tous pour ça.

Connaissez-vous le film « Y a-t-il un flic pour sauver le président ? » ? Au début, le lieutenant Drebin reçoit un prix « pour ses 1000 revendeurs de drogues tués ». En l’acceptant, il dit « En fait, j’ai percuté les deux derniers avec ma voiture, mais heureusement, il s’est avéré que tous les deux étaient des revendeurs. » Je me sens comme si j’atteins mon but de même façon ! (C’est ma traduction ; je ne connais pas la VF officielle.)
Parlons des fins. En avril, on a fêté mes 100 films français avec une semaine de mon classement. Il n’y aura jamais une vraie fin aux films, mais je me sens comme si c’était la fin du projet de les regarder afin d’apprendre la langue. Le débit d’un film par semaine n’a duré qu’une année, de 2020 à 2021, mais ça reste l’époque la plus extraordinaire de ma vie. J’ai travaillé pendant plus de 6 mois sur le tableur qui est devenu mon classement, et c’était un soulagement de le mettre enfin derrière moi.
Octobre a vu la fin du plus grand projet du blog, le Tour des Départements. Je n’ai toujours pas les bons mots pour la combinaison de joie et de tristesse qui va avec cette fin. Vous les lecteurs ne voyez que les produits finaux. Pour moi, ne plus visiter le site du Guide Vert presque tous les jours sent l’état de manque. ([C’est pourtant rien par rapport à ses cris pour du nougat de Montélimar. — M. Descarottes])
Et bien sûr, il y avait les pertes personnelles. Mon amie Pascale me manque tous les jours, et je ne suis toujours pas guéri du choc de la mort de M. Descarottes. Hier, j’ai posté la pub suivante dans le groupe privé de l’OCA dans l’espoir que l’on pourra profiter du bol de rechange que je gardais, ou de sa cage :

Mais cette année a aussi vu des points forts. La tarte aux figues de Claire Heitzler et la tarte tropézienne de Yann Couvreur seraient les meilleurs desserts de n’importe quelle année du blog. Le bokit (et la poudre à colombo) était exactement le plat bon marché que je cherchais au fil du Tour, et la pièce de bœuf sauce Roquefort de Chez Gégène vient d’apparaître dans le bulletin de l’OCA en tant que ma recette pour deux pour la Saint-Valentin. (Je ne recommande que personne planifie un dîner romantique sur ma parole.)




Et parlons du bulletin — est-ce qu’il y a même une personne qui aurait deviné que je prendrais en charge la responsabilité d’écrire une publication de 30 pages tous les deux mois pour une association francophone ? Je ne le crois toujours pas moi-même ; pourtant, quand j’ai vu la demande originale en mars, j’ai tout de suite su que j’étais la bonne personne pour le poste. Et j’ai des nouvelles à cet égard — à partir de janvier, je ferai enfin partie du bureau et assisterai aux réunions, exactement comme j’avais espéré. Ne me demandez pas comment — peut-être qu’il y a eu des conversations dans les coulisses, mais je ne sais rien.
N’oublions pas le voyage à Montréal de l’été. J’aurais préféré que ce soit juste moi et La Fille, mais nous y avons passé de bons moments, surtout rencontrer enfin Anne-Marie, première abonnée du blog !




Côté musique, le nouvel album d’Indochine est arrivé et parti sans faire grand-chose chez moi. (Mon article sur « The Salingers », en revanche, c’était très populaire.) Mais 2024 a aussi vu deux de mes découvertes préférées, Sandrine Mallick et Nicolas Moro. Je les écoute quotidiennement même après des centaines de fois pour « Swing à La Villette ».
Je n’ai lu que 3 livres en français cette année : Le jour où je me suis convertie, par Claire Koç, qui a suscité la polémique, ainsi qu’autre chose, PluriElles, par Céline Kokkomäki — ma recommandation la plus forte de l’année, et Outsphere 3 : Réligions, par Guy-Roger Duvert, toujours mon auteur préféré. Backup ne compte pas, car lu en anglais. J’espère que la grande nouvelle de 2025 à cet égard sera la publication du livre du Tour — en quelques mois, je serai à la recherche de correcteurs pour lire environ 10-15 pages chacun. Je ferai mon tout pour le sortir avec une vraie édition, parce que je crois — égocentrique que je suis — que ça méritera mieux que disparaître parmi les millions d’auto-édités.
C’est ici où je finis habituellement en me plaignant que l’article le plus populaire du blog reste celui sur la fois où j’ai failli me faire avoir par un brouteur. Mais cette année, ce n’est plus le cas — quelle que soit la raison, je ne suis plus le maître des brouteurs en formation. En fait, cet article ne fait même pas partie du top 10 :

Je suppose que je suis toujours le Balzac des fausses relations, vu que l’article le troisième plus populaire se traite des attentes irréalistes des américaines. Mais ne vous inquiètez pas, les internautes sont devenus plus effrayants que jamais. Ce qu’ils recherchent, ça me dégoûte :


Des top 20 recherches, il y en a 4 sur la vie personnelle de Claire Koç et son mari, et une sur « Jeanne Added vie privée », alors que les brouteurs sont tombés en 20e place. Bien sûr, je suis ravi que les blagues soient devenues une destination importante pour les internautes, mais mes articles sur les femmes nommées sont strictement sur leur travail. Je suis heureux de voir que certaines recettes obscures ont attiré de l’attention, le frescati et les macarons de Boulay, mais je trouve cette tendance écœurante. En plus, si je vais être lié avec une chanteuse comme ça, elle sera Julie Zenatti, Véronique Sanson, ou personne. Non, mais je n’écris pas sur elles de cette façon non plus.
Hélas, on ne peut pas choisir le moyen de sa renommée. Mais je vous apprécie chacun et tous, et j’essaie de ne jamais vous faire perdre du temps — je reste reconnaissant pour chaque moment que vous passez chez moi. Merci de votre confiance, merci de m’avoir lu en 2024, et on se reverra en 2025 !


































