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Ici et là

Le livre continue à bien avancer, mais je n’ai eu le temps pour rien rechercher hier. Alors bienvenue dans un autre « Ici et là ».

Il m’a fallu 3 ans, mais hier matin, j’ai enfin entendu quelqu’un gagner la valise RTL sur Les Grosses Têtes. Je ne l’écoute pas tous les jours, et j’écoute typiquement la valise seulement le mercredi à cause de mon horaire. (C’est compliqué et sans intérêt.) J’avais commencé à croire que c’était comme le tirage à sort américain « Publisher’s Clearing House Sweepstakes » (lien en anglais). C’est illégal de faire de la publicité pour un tirage à sort qui ne donne jamais des prix, et c’est bien connu depuis des décennies, alors je suis certain que l’on le gagne de temps en temps. Mais si vous posiez la question à une centaine d’américains, je doute que quiconque sache la dernière fois où c’est arrivé.

En lisant Il Est Quelle Heure hier, j’ai reçu le plus grand compliment qu’un écrivain peut recevoir en n’importe quelle langue. Au-delà du fait qu’il m’a fait rire, je l’apprécie plus que je ne peux l’exprimer.

Avez-vous entendu parler du chocolat Dubaï ? La Fille m’avait demandé si je pouvais en faire pour elle il y a un mois, et j’ai dû lui expliquer que je manque d’équipements pour ça. Mais elle fait du bon travail tout le temps, alors j’ai commandé une version d’un chocolatier de luxe à LA. Ça m’a coûté un bras — 55 $ pour 250 grammes ! (Frais de livraison compris.) Pourtant, je dois vous dire, c’était follement bon. Si ça avait coûté 35 $, je ne m’en plaindrais pas.

Je suis les conseils de Filimages, et je ne vais pas bientôt écrire sur ce qui arrive en ce moment aux États-Unis. Avant avril, je vous auriez dit quelque chose de complètement différent que ce que j’écrirais en ce moment. Comme d’habitude vous pouvez vous attendre à lire des choses ici qui sont très différents du Monde ou du Figaro, mais quand on parle des droits de douane, même si j’ai ma critique de l’UE, la semaine dernière m’a écœuré comme rien d’autre. Sachez que je paye cher personnellement à cause de ce qui arrive, mais je n’en dirai plus.

Puis-je me plaindre encore une fois sur Instagram ? Tant pis, je le fais quand même. Je commence à remarquer un comportement vraiment énervant de la part d’autres personnes. Je reçois une notification d’abonnement. Je vérifie le compte de l’autre personne, car tant qu’elle n’est pas visiblement un escroc, j’ai l’habitude de suivre ceux qui me suivent. Mais peu après avoir reçu la notification que je la suis en retour, l’autre personne se désabonne de mon compte. C’est extrêmement malpoli, et pas du tout drôle.

Je remarque de plus en plus une tendance sur les réseaux sociaux où les Français semblent croire qu’il y a une tendance aux États-Unis de détourner les paroles d’une chanson de Lady Gaga de « I don’t wanna be friends » (je ne veux pas être des amis) en « I don’t wanna be French » (je ne veux pas être Français). Je me rejoins à la grande majorité de ce clip par Roya Venturera, américaine mais en français, où elle explique que ça n’arrive pas. Elle connaît TikTok beaucoup mieux que moi, mais je dirais que les seuls clips que j’ai vus à propos de ce sujet sur d’autres réseaux sont tous tournés par des européens, tout comme son expérience. Ce n’est pas à dire qu’il n’existe aucun exemple, juste que ce serait étonnant si une tendance sur la France existait, mais les algorithmes la cachaient de moi tout court.

Ai-je mentionné qu’il y aura deux chapitres dans le livre sur les stéréotypes aux deux côtés ? Et qu’il y aura presque 300 notes de bas de page — c’est un livre populaire, pas académique, mais comme je dis tout le temps, ne me croyez pas sur parole. J’ai des espoirs pour ce projet, car je suis juste assez arrogant pour croire que j’ai un message utile.

([Donneur de leçons impérialiste ! — M. Descarottes]) Oui, il sera là aussi.

Ici et là

Après les nouvelles d’hier matin (le mien ; je sais qu’il faisait déjà nuit en France), j’ai eu du mal pour me concentrer sur écrire le soir. Heureusement, c’est pour ça que j’ai une catégorie juste pour me débarrasser de tout ce qui flotte dans ma tête.

Commençons avec une bonne nouvelle avant de me lancer dans des plaintes. Je n’arrête jamais de me vanter de La Fille, mais même moi, je n’étais pas du tout prêt pour la note de remerciement que j’ai reçu de sa prof pour les gâteaux de Mardi Gras. C’était en anglais, car copiée à sa mère, alors je traduis la partie intéressante :

Je veux prendre un moment pour vous féliciter les deux pour la merveilleuse fille que vous avez grandie. (La Fille) est un pur bonheur en classe ! Son enthousiasme et sa connaissance de la langue française m’apportent de la joie tous les jours et je me sens très chanceuse de l’avoir comme élève.

Je ne peux même pas revendiquer du crédit pour ses connaissances. Ça fait environ trois ans où je vous raconte des histoires de tous les petits jurons et insultes que je lui apprends, et vous savez qu’elle n’en utilise aucun en classe !

Puis-je me plaindre de quelque chose chez Instagram ? Tant pis, je vais le faire quand même. À presque chaque fois où un compte qui ne me suit pas aime quelque chose que je poste là-bas, il s’avère que le profil est comme ces deux :

Pas de publications, pas d’abonnés, et des biographies qui disent exactement la même chose en anglais : « J’espère être mannequin. Tu veux voir mes photos et vidéos ? Ma page est liée en bas. » Et bien sûr, les liens sont toujours vers soit OnlyFans soit un site où le domaine est dans un pays pas connu pour ses lois. C’est énervant. Instagram a enfin résolu les escrocs Shein, mais ce n’est pas mieux. Ils envoient aussi des invitations à parler, avec des lignes ridicules :

Capture d'écran d'une invitation par MP qui commence « Salut toi séducteur »

« Salut toi séducteur » ? Je ne sais même pas si ce soit à rire ou à pleurer. Mais j’aimerais que ça arrête.

Autre chose pour m’en plaindre chez Insta. Je n’imagine pas que mes photos sont au niveau d’une Péla ou une Aurore. Je ne dépense rien pour mettre la scène, et j’assume les conséquences. Mais je remarque de nos jours que si je publie des photos et non pas des « reels », Instagram cache les publications de tout le monde sauf les abonnés. Je suis juste assez arrogant pour croire que la Boston cream pie était du bon travail, mais Instagram l’a montrée à exactement 6 personnes qui ne me suivaient pas déjà :

Graphique qui montre 90 vues dont 6 % sont de gens pas abonnés

Je n’ai aucune envie de tourner des clips dans ma cuisine, qui est loin d’être professionnelle. Mais ça semble être la monnaie du royaume.

Au moins j’ai dit à son IA ce que j’en pense :

L'IA de Meta a lancé une conversation avec moi ; j'ai répondu « Allez-vous-en ». Elle a quitté après.

Avec ça, c’est assez de plaintes pour l’instant.

Ici et là

Quoi, un billet pot-pourri le lendemain de la balado ? Je sais, c’est très inhabituel, mais j’ai des trucs qui flottent dans la tête qui ne feraient pas de billets entiers en soi, mais que je ne veux pas laisser tomber. Alors :

Péla avait laissé un commentaire ici pour dire :

Pfff, moi, ça me déçoit, je veux vivre au pays des bisounours ! (Tu connais ?)

Source

Ah oui, les Bisounours. C’était l’une des premières expressions que j’ai apprises en 2020. Aux États-Unis, ils sont connus sous le nom de Care Bears (littéralement, les ours qui s’en soucient). On penserait que je les aurais ignorés, car à l’époque, l’Âge d’Or de la télé américaine, on avait Transformers, et GI Joe, et Robotech, et He-Man, ou comme vous le connaissez, Musclor. (Une traduction littérale de son nom en anglais serait Il-Homme. Pour une fois, vous avez raison de changer le nom.)

Photo de 3 Bisounours sur un char
Bisounours à la Fête des Roses à Brie-Comte-Robert, Photo par Cancelos, CC BY-SA 3.0

Alors, l’été 1985, deux films sont sortis en même temps : Les Maîtres de l’univers : Le Secret de l’épée et Les Bisounours, le film. Ma mère a amené mon frère et moi au ciné pour regarder le premier. Je dois vous dire, je l’aimais tellement. C’était le début de She-Ra, qui est franchement plus intéressante que Musclor (son frère dans le film), et lutte contre l’un des meilleurs méchants de tous les temps, Hordak. Mais je n’ai jamais vu la fin du film. Pourquoi ?

Je ne suis pas fier de ça — et ce n’était pas mon idée — mais 10-15 minutes avant la fin, ma mère nous a fait quitter la salle pour…aller regarder Les Bisounours. Je ne plaisante même pas. Oui, je sais, et je n’ai jamais sauté d’une salle à une autre avec La Fille pour regarder deux films de cette façon. Si c’était à moi, nous n’aurions jamais quitté Musclor et She-Ra pour ça. Mais c’est ça ma vie.

Sautons du coq à l’âne. Hier, j’ai fait une blague pourrie, puis dit :

(Je serai ici toute la semaine, goûtez le veau, comme on disait à New York après une telle blague. Je vous l’expliquerai demain.)

« Goûtez le veau » vient de l’un des deux traditions de vacances des new-yorkais. L’été, les riches passent leurs vacances dans les montagnes dites « Hamptons ». Les moins riches, et surtout les juifs, passaient leurs vacances dans les montagnes dites « Catskills ». Aux stations balnéaires des Catskills, il y avait souvent des salles énormes où 1 ou 2 0000 personnes dînaient en regardant tel ou tel humoriste sur scène. On parle largement des années 30 à 60, mais de tels noms que les Frères Marx, Mel Brooks, et Jerry Lewis y trouvaient leurs débuts.

L’humour des Catskills était « propre », mais souvent pourri. Voici un lien (en anglais) avec de nombreux exemples de blagues typiques. J’en traduirai une :

« Ça fait 49 ans que je suis amoureux de la même femme. Si jamais ma femme le découvre, elle me tuera ! »

De toute façon, quand une blague ne tombait pas, ces humoristes seraient accompagnés du célèbre son de la batterie et diraient de telles choses comme « Je serai ici toute la semaine » ou « Goûtez le veau » (n’oubliez pas que le public dînait pendant ces spectacles). Je n’ai pas de statistiques, mais il me semble que c’est la combinaison de ces deux est la plus souvent citée aux États-Unis.

Je vous ai dit dimanche « J’ai une amie qui ressemble exactement…à une [autre] femme…sauf pour avoir environ 25 ans de plus ». Je n’ai pas menti, exactement, parce que c’était une conjecture — on dirait même « guess » — sincere — mais il ne faut jamais me faire confiance en ce qui concerne les âges des gens. Je viens de découvrir qu’une connaissance sur Instagram n’a que 25 ans. J’en aurais deviné 35. C’est loin de la première fois où je me trompe autant.

Je pense, malheureusement, à quitter mon groupe de cinéphiles. Pas tout l’OCA, juste cette partie. En préparant le diaporama des 25 ans, j’ai remarqué que le sujet de La Boulette apparaissait dans plusieurs photos des événements où je n’étais pas là. Ça fait deux ans depuis la dernière fois où nous étions dans la même pièce en même temps. Je dirais toujours qu’envoyer une demande d’ajoute sur Facebook n’était pas un gros péché, mais ma réaction gênée après n’a pas aidé. Tout de même, c’était son groupe d’abord, et si je pose de si grands problèmes pour elle, c’est moi qui devrait partir, pas l’inverse.

Pour finir sur une note plus amusante, il y a des années, l’un des billets les plus hilarants du blog (à mon avis) se traitait des ingrédients hyper-exotiques exigés dans les livres des grands chefs, surtout Pierre Hermé. Ce week-end, M. Hermé a fait son tout pour me prouver correct. Dans ce post sur Instagram, il se vante d’une recette qui utilise le « pignon de cèdre sauvage de Sibérie ». Il s’avère que ce sont plus disponibles en Europe que chez moi — le prix le plus bas que je peux trouver ici, c’est 90 $/kg ! (Par rapport à 54 €/kg en France.) Aucun chocolat de Valrhona n’est si cher !

Capture d'écran du post de Pierre Hermé sur les pignons de cèdre.

Ici et là

Ce week-end, je suis pressé de finir quelque chose, au moins en brouillon. En tant que rédacteur du bulletin de l’OCA, il s’avère que ça me rend le « graphics guy » (le type aux graphiques, on dirait), chargé de produire tout et n’importe quoi où il faut montrer des compétences en conception graphique. Ça comprend un diaporama pour l’Assemblée Générale vers fin janvier. Le film d’hier était donc tout ce que j’allais faire pour moi-même ce week-end. Mais ça va.

Savez-vous quelles sont les deux pires choses en préparant un tel diaporama ? Le numéro 1, c’est de ne pas jouer aux favoris. J’ai fait des efforts pour ne pas mettre ceux qui sont liés à moi dans trop de diapositives. Mais le numéro 2, c’est exactement le contraire, ne pas exclure ceux qui ne vous aiment pas. J’ai mis plusieurs photos de la vedette de La Boulette dans mon brouillon, même si ça fait presque deux ans depuis la dernière fois que nous étions dans la même pièce. Et on se demande pourquoi je n’ai plus jamais envoyé une demande d’ajoute à personne.

J’ai reçu une enveloppe d’Agnes de LeyArts, qui contenait une carte postale ainsi que l’une de ses petites œuvres d’art. Je lui ai déjà envoyé une note de remerciement, alors je crois que je peux un peu partager ici :

Vous n’avez aucune idée à quel point ça fait chaud au cœur à chaque fois où une telle chose apparaît dans ma boîte à lettres. Au fait, j’ai récemment lu que c’est « boîte aux lettres » pour le truc qui appartient à La Poste, et « boîte à lettres » pour votre boîte personnelle. En anglais, on dit « mailbox » pour les deux, et franchement, je ne peux pas imaginer une situation où je dois les distinguer. Pas drôle du tout, faire cette distinction.

J’aurai une galette des rois pour le 6, mais ce sera une vieille recette du blog, alors je ne publierai une recette ce jour-là. C’est pour pratiquer, car j’aurai un événement auquel j’apporterai une galette le 10. J’aimerais réussir la décoration en haut pour une fois — j’ai regardé une centaine d’autres pâtissiers, mais je n’ai jamais compris pourquoi les miennes se cassent plutôt que gardent les dessins.

Vos suggestions pour une fève que je peux acheter d’ici jeudi seront les bienvenues. Il n’y aura personne plus jeune que moi à cet événement. Je vous jure, si on me plaint sur la question d’une fève, ce sera la dernière galette que je ferai pour quiconque qui n’habite pas chez moi. C’est du travail. Je sais, si ça va me mettre la pression, je ne devrais pas le faire. Mais j’ai créé mon propre monstre de Frankenstein — tout le monde attend à ce que j’apporterai !

La Fille est en Arizona. Je vous rejoins en l’envoyant mes condoléances, même s’il ne fait pas 40°C en ce moment. (C’est typique en été.) Mais elle m’a envoyé un SMS intéressant hier — vous souvenez-vous de notre visite au Musée de l’Illusion à Montréal l’année dernière ? Il y en a un en Arizona aussi — en fait il y en a 24 en Amérique du Nord ! Personne ne me dit jamais rien jusqu’à ce que ce soit trop tard.

Pendant que La Fille n’est pas ici, j’ai essayé de jouer à Super Mario Party Jamboree. OMD, mais c’est difficile ! Quand La Fille avait 4 ou 5 ans, je perdais parfois exprès car elle ne savait pas ce qu’elle faisait. De nos jours, il me semble peu probable que je la batte plus jamais.

J’espérais vous surprendre avec un nouveau projet du blog ce week-end — quoi, je n’en ai pas assez déjà ? Mais j’étais beaucoup trop occupé pour le lancer cette semaine. Je vous promets, vous allez tous mourir de rire quand vous entendrez parler de ses origines !

Ici et là

Il n’y a pas d’épisode de la balado cette semaine, parce que je reste vraiment trop malade pour le réaliser de façon intelligible. ([Ne vous inquiétez pas ; personne ne vous compreniez pas même en bonne santé — M. Descarottes]) La bonne nouvelle, et je veux dire ça sincèrement, est qu’après deux jours où je ne pouvais rien faire, je peux à nouveau manger et bouger (il y a un site pour ça, apparemment). Le temps que La Fille revienne mercredi, je devrais aller assez bien pour aller au film Sonic 3 ensemble.

Mais ! Il s’avère que la grande réussite du blog pour cette année est la page des blagues de la semaine. Alors, afin de ne pas rater deux des six dernières semaines, pour la première fois, je vous offre la blague de la semaine directement dans un article :

C’est M. Bernard Arnault qui passe en voiture par un petit hameau au milieu de nulle part. Il a faim, alors il s’arrête dans un café où il commande deux œufs.

Quand l’addition arrive, ça dit 50 €. Fâché, il crie « 50 euros ! Vous voulez me dire que les œufs sont si rares que ça ? »

Vient la réponse « Ben non. Mais les Arnault, oui. »

Les blagues viennent de partout, et sauf pour une, ne sont pas originales à moi. Mais j’essaye de les « franciser » autant que possible.

Je note avec tristesse le décès de Maïté il y a deux jours, sujet de l’un de mes billets préférés. Elle est pour moi un symbole de la France que les étrangers ne connaissent pas, et oui, je doute qu’il y ait beaucoup de profs de français aux États-Unis qui aimeraient expliquer ce tweet aux élèves. Mais j’ai ri !

C'est une anguille devant un micro au ciel. On lui demande « Maïté nous a rejoints au paradis, une première impression ? » L'anguille répond « J'ai encore des maux de tête. Franchement, je n'en garde pas un très bon souvenir. »
Source

Je vous ai dit au passé que j’ai abandonné James Bond avec l’arrivée de Daniel Craig et la décision de relancer une grosse partie de l’histoire de zéro. Je considère que Mme Barbara Broccoli, la productrice qui a hérité les droits de son père Albert Broccoli, a travaillé sans cesse pour valider mon avis — le méchant Blofeld, secrètement son frère ! Tuer Bond à la fin de la dernière film ! Mais ce week-end, j’ai lu un article (lien en anglais) qui m’a donné un sourire amer. Je ne savais pas que MGM avait été racheté par Amazon. Il s’avère que même madame a ses limites, et quand une employée d’Amazon a dit « Je dois être honnête, je ne pense pas que James Bond est un héros », c’était trop.

Quand on travail pour un homme qui ressemble fortement au Docteur Denfer, j’imagine qu’il faut dire de telles choses. Mais j’aimerais bien savoir quel méchant elle aurait aimé voir gagner. Évidemment, mon choix serait Hugo Drax de Moonraker, joué par le franco-britannique Michael Lonsdale, qui a importé un château français en Californie. Il voulait tuer 99 % de l’humanité, oui, mais c’était quand même un petit détail par rapport à un agent secret qui saute d’un lit à un autre, et pire, a jamais fumé sur l’écran. Vraiment, il faut vivre aux États-Unis pendant un moment pour comprendre que je suis complètement sincère en disant que je sais déjà qu’à l’avis de cette employée de M. Bezos, son traitement des ouvriers qui doivent uriner dans des bouteilles dans ses entrepôts est moins grave que fumer. Les enfaaaaaaaants, bla-bla-bla.

Peut-être que vous aurez deviné que j’ai des brouillons dans la tête sur plusieurs sujets !

Pour en conclure sur une note plus humoristique, je viens de lire sur cette carte de vœux (lien en anglais) vendue en Angleterre en 2019 par la chaîne Clintons. Ça dit — et je vous jure, je n’invente rien ! — « Joyeux Noël à mon merveilleux frère et copain ». On dirait que c’est bien Game of Thrones ici !

Carte de vœux qui dit en anglais : « Joyeux Noël à mon merveilleux frère et copain »
Photo par Joe_J25 sur Twitter (compte qui n’existe plus)

Ici et là

J’ai eu un jour, comme on dit en anglais, alors pas de temps pour préparer mon dessert guyanais. Je vous rassure, vous l’aurez demain, et oui, je le connais. Mais plutôt qu’un billet bien planifié, juste quelques petites nouvelles :

J’étais déçu hier soir par les éliminatoires de baseball ici. Je ne regarde plus rien, ayant annulé mon abonnement à la télé américaine (malheureusement, assez d’autres dépenses pour ne pas avoir économisé plus cette année), mais la seule équipe que je continue de suivre dans l’espoir que tout ira bien, c’est les Padres de San Diego. Ils sont rarement bons, mais cette année, ils avaient enfin un vrai espoir d’aller à la Série mondiale. Cet espoir est mort à cause de l’équipe de Los Angeles, les Dodgers, qui ont dépensé 1 milliard en contrats cette année (pas payés en seulement 1 année). Je déteste cette ville. Félicitations aux acheteurs du championnat, je suppose.

J’ai enfin découvert la solution à la chose que je hais le plus chez mon iPhone 15 Amateur, comment désactiver l’écran. Le truc est toujours allumé depuis le jour où je l’ai acheté ; c’est censé être une fonctionnalité, mais je ne le veux pas. Quelque chose est arrivé aujourd’hui où j’ai hurlé « Mais enfin ! » dans un parking (ne vous inquiétez pas ; toutes les autres personnes là étaient hispanophones, alors ils n’ont rien compris), et je ne pouvais plus bouger jusqu’à ce que j’aie trouvé la réponse. Qu’est-ce qui est arrivé ?

Je ne suis pas abonné à aucun service de streaming. Toute la musique sur mon portable a été achetée par moi, soit sur CD soit du magasin iTunes quand il n’y a pas de disque disponible. Alors je connais ma musique. Je suis descendu de ma voiture et tout à coup, de la musique en français a commencé à jouer dans ma poche. C’était ça :

Je n’ai rien contre M. Jean-Jean ni M. Goldman, mais je n’avais rien lancé. Il s’est avéré que l’appli de RTL était toujours sur l’écran verrouillé, malgré le fait que je ferme toujours l’appli quand je suis fini. Mais Apple sait mieux que moi ce que je veux, et si je dis que je ne veux jamais de lecture automatique, c’est juste que je suis menteur. Avec un bouton toujours sur l’écran, c’est étonnant qu’il m’ait fallu 10 mois pour ça.

De toute façon, il s’avère que l’on peut désactiver cette fonctionnalité non-désirée. En français, ça s’appelle « toujours à l’écran ». Voilà :

Je suis plutôt fier de moi pour l’avoir trouvé, car je ne connaissais pas le bon nom en français (mon portable reste en anglais ; c’est juste les applis des réseaux sociaux et WordPress en français — s’il y a une urgence, je ne veux que personne ne puisse accéder au portable). Je suis ravi que ce truc soit parti !

J’étais utilisateur des BlackBerry avant le premier iPhone. Cette entreprise pensait que ce serait super pour les appareils d’avoir la possibilité d’appeler 911 (pensez à 112) même quand verrouillé. J’ai eu un appel furieux de la police à Los Angeles une fois ; c’est pour ça que je ne veux rien faire avec un portable verrouillé !

Au fait, le français a commencé à vraiment gâcher mon anglais. Hier, j’ai dit à quelqu’un « I have the habit of… », ce qui est du mauvais anglais — mais c’est littéralement « j’ai l’habitude ». On dirait plutôt « I’m used to » ou « Habitually, I ». Oups. Mais « désolé, pas désolé », comme on dit en anglais.

Quelque chose de cool m’est arrivé sur Instagram. Une pâtissière japonaise a commencé à me suivre. Ses posts sont tous comme ça :

Je ne peux pas lire tout ça sans un dictionnaire et beaucoup de patience — il y a au moins 100 kanji que je ne connais pas dans le post ! Mais j’essaye toujours d’être accueillant, alors on a eu l’échange suivant :

Je pouvais au moins écrire « sugoi », ce qui veut dire « super », et elle a répondu avec « arigatou », merci. J’imagine qu’elle a reconnu que c’était grosso modo la limite pour moi.

Et c’est grosso modo assez pour moi. On se reverra demain avec mon dessert guyanais !

Ici et là

J’ai une dizaine de brouillons en cours, mais je reste bloqué sur chacun, pour diverses raisons (pas la première fois !). Mais je ne veux absolument pas rompre la séquence de jours avec une publication — hier a fait 742 jours de suite — alors je vais vous donner des pépites qui ne valent pas leurs propres articles.

L’année dernière, j’ai fêté la Fête nationale avec la famille de mon amie rouennaise. Ce week-end, j’assisterai au pique-nique de l’OCA pour l’occasion. Et si je vous disais que j’ai commencé ma recette très tôt lundi matin, mais elle ne sera fini que jusqu’à vendredi soir ? (Ne vous en faites pas ! C’est une demi-heure de travail tous les jours, sauf pour le dernier.) Il y aura une soixantaine de personnes ; peut-être que la moitié me connaissent. Je me sens toujours obligé d’épater tout le monde.

En parlant de Rouen, j’ai été attristé par la nouvelle des dégâts au Gros Horloge.

Mes services de détective ont été demandé à nouveau :

Malgré étant gravement tenté par les détails, j’ai remarqué un lien pour me désabonner de leur liste, et j’espère que ça suffira.

Deux articles ont croisé mon écran cette semaine, qui ont un effet intéressant quand on les lit ensemble. D’abord, il y a l’histoire d’un homme Terrifortain — ouais, j’ai croisé celle-ci en recherchant mon menu pour Belfort, toujours un problème — qui s’est retrouvé élu maire d’un petit village en Espagne :

Tout commence en 2019, lorsqu’il rejoint la commune de Burgui, pour suivre sa compagne qui souhaite retourner vivre dans son village d’origine. Flavien Paget, ne parle pas un seul mot d’espagnol : « A Belfort, on fait plus allemand qu’espagnol »,s’amuse-t-il. [caractères gras en original]

C’était juste un jour après mon horoscope hebdomadaire de Furet dans Le Gorafi :

Source

Ça a marché pour Manuel Valls, n’est-ce pas ? J’aurais fait mes valises avec plaisir, mais hélas, aucun appel mardi soir.

Au fait, merci d’arrêter de vous plaindre que l’été est annulé en France cette année, comme j’entends encore et encore. Vous ne voulez pas avoir notre canicule :

Oui, j’ai pré-commandé le nouvel album d’Indochine. Les frais d’expédition me coûtent presqu’autant que le disque !

Si vous vous demandez pourquoi ne pas l’acheter sur iTunes vu que je vais tout copier dès que le disque arrive, c’est parce que TOUTE ma musique est sans perte. Ça prend de l’espace :

Pas mal de ça appartient à juste un groupe :

Je vous ai dit que La Fille est partie cette semaine pour un camp. La petite maline m’a envoyé un SMS :

Ça dit « Ceci est quelque chose dont je ne suis pas sûre si tu peux le faire ». Maline. Elle sait très bien que c’est un défi et que je ne peux pas le résister ! J’ai déjà trouvé la bonne recette pour le glaçage, et elle les aura dès qu’elle sera revenue.

Honnêtement, si c’est la pire chose qui arrive du côté de chez elle, je n’ai rien pour m’en plaindre.

Il y a une chance que plus tard ce mois, je serai à Paris pour juste un jour — encore. Mais si ça arrive, il n’y aura aucune opportunité de me retrouver avec personne, hélas. Je ne divulgue plus !

Je vous laisse avec la pensée qu’il pourrait toujours aller pire :

Source

Ici et là

En quelque sort, il m’est arrivé que j’ai 8 brouillons et rien prêt-à-publier. Ça arrive quand on a besoin d’éditer un post avec 75 photos. J’ai pensé à écrire quelque chose sur un comportement qui m’énerve en ce moment, mais je me suis rendu compte que j’ai récemment laissé des liens vers ce blog exactement où les britanniques coupables pourraient les trouver, alors, je laisse tomber cette idée. Au lieu de tout ça, je vais me débarrasser de quelques pépites de même façon que je partage habituellement avec la balado.

Alors, pour commencer : la dernière chose de laquelle je parle à la fin de chaque année est l’attention que ce blog reçoit des brouteurs. Je ne plaisante même pas (voilà, voilà, et voilà). Mais rien ne m’a préparé pour ce qui est arrivé le 9 mars. D’habitude, un ou deux de ces gentilhommes trouvent mon fameux guide, le lisent, et c’est tout pour la journée. Mais il me semble que ma « copine » de Pour attraper un brouteur a partagé notre bon moment avec des amis. Ça, c’est les statistiques pour ce jour-là :

Je reçois typiquement une douzaine de vues des « ivoiriennes » chaque mois. Pour qu’ils prennent la deuxième place même pendant une seule journée, c’est surprenant. J’aimerais croire que quelqu’un était bel et bien gêné. Et que ses amis se sont moqués de lui !

Mon cauchemar — bon, un parmi de nombreux — c’est qu’un jour, Saint-Pierre me dira qu’une normande est tombée amoureuse de moi, mais quand elle a essayé de me contacter, je l’ai prise pour un brouteur. Et qu’elle était timide et avait l’habitude de copier des mots du site MoiPourToi. Mais je suis certain que cette fois n’est pas la bonne ([Attendez, les amis. Il va vraiment devenir fou quand je lui dirai qu’elle a partagé son expérience avec une amie à Abidjan le 9 mars 2024. — Saint-Pierre])

J’ai rendu un brouillon de mon premier bulletin pour l’OCA. Tout le monde sait maintenant que j’étais le bon candidat pour le poste. Mais rien d’autre ne changera. Je dis ça, je dis rien.

Plus tard aujourd’hui, je vais faire un dessert pour un autre événement de l’OCA. Je n’en ai jamais entendu parler jusqu’à il y a des jours. Naturellement, je le cache jusqu’après l’événement. Mais je l’ai trouvé, c’est drôle. Ça vient des commentaires du groupe Facebook « Sans l’option Bescherelle », duquel on a parlé plus tôt. On ne sait jamais d’où l’inspiration.

J’aimerais que vous détestiez mon « pas super »-marché, Ralph’s, autant que moi. (Tout crédit pour cette expression à Agathe.) Ce dessert nécessite des noisettes. Voici la seule option pour des noisettes chez Ralph’s, des sacs à 71 grammes chacun :

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Ce prix se traduit à 77,5 €/kg. J’ai enfin décidé de les chercher chez Sprouts, un supermarché pour la sorte de personne qui préfère l’homéopathie aux docteurs (la moitié du marché est consacré à de telles pilules et poudres). Voici son prix en vrac :

Source

Ce prix se traduit à 22,22 €/kg. Par rapport, Carrefour veut 16 €/kg pour des noisettes décortiquées. Peu importe à quel point je vous dis que Ralph’s est horrible, la réalité est toujours pire.

C’est pour ça que je fais la moitié de mes courses chez Walmart, où les clients sont pris pour des criminels, et il faut se subir à une inspection avant de partir. Ma dignité a un prix, et Ralph’s l’a trouvé.

Dans sa maison à Anguille-sous-Roche, mon ex se moque de moi, parce que pendant notre mariage, je n’ai jamais eu l’habitude de diviser mes achats comme ça. Mais à l’époque, Ralph’s n’a jamais osé exiger 3,5 fois les prix de ses concurrents !

Alors c’est assez. J’aime bien ce format, car j’ai souvent des pépites à partager qui ne méritent pas leurs propres articles. J’y reviendrai, il me semble.