Archives mensuelles : février 2024

Saison 2, Épisode 48 — Arnaud à l’étranger

Cet épisode est plutôt court. La production est à la hauteur de mes attentes, mais j’ai certaines règles en choisissant les article qui en font partie, et cette fois, ils sont tous courts. Ce ne sera pas le cas cette semaine. Au fait, avec cet article, je publie pendant 600 jours de suite sans cesse.

Cette dernière semaine était beaucoup plus difficile que je ne l’aurais aimé. Vous n’avez aucune idée de certaines choses qui se sont passées dans les coulisses ici. Il suffit de dire deux choses : 1) c’était seulement mon drame personnel, mais il me fallait un effort juste pour trouver le bon état mental, et 2) j’ai fait des efforts pour faire une bonne impression, car on ne sait jamais qui en entendra parler. Disons que je m’en fiche de ce que mes compatriotes pensent de moi, mais ma réputation chez vous est une obsession.

J’ai quelque chose d’intéressant à partager qui n’aura pas son propre article. Chaque année, South Coast Plaza (dont on a parlé) monte une exposition pour le Nouvel An chinois. Cette année est celle du dragon, la mienne. Voici quelques photos :

Une de plus avec moi ? Pourquoi pas ?

Est-ce que j’ai porté ce t-shirt afin de le publier ici ? Ben, je ne peux rien cacher de vous tous ! C’était La Fille qui a pris cette dernière photo lundi dernier, au fait.

Il est bien temps d’avancer dans le Tour. Je suis bloqué sur mon dessert tarn-et-garonnais depuis deux semaines. Je vais donc publier le prochain « Je découvre » demain, car c’est grosso modo prêt, et le dessert suivra plus tard cette semaine. Mais il ne bloquera plus le Tour.

On va avoir un article inhabituel cette semaine. J’ai entendu une théorie aussi complotiste que ridicule à propos de la réouverture de Notre-Dame de Paris que j’ai demandé de l’aide à France with Véro pour la réfuter. Mais à la base de cette théorie est quelque chose qui me rend extrêmement triste en ce qui concerne le pays où j’habite. (Si vous comprenez vraiment les pépites que je laisse parfois quant aux événements de 2020, vous comprenez sûrement mon choix de mots.)

Notre blague traite des compétences au travail. Je vous rappelle qu’à partir de cette saison, les blagues sont disponibles du menu en haut, avec une semaine de retard. Nos articles sont :

Les gros-titres sont : Météo, Clés, et Lundi.

Sur le blog, il y a aussi Les macarons Saint-Valentin, grand format, la dernière recette du blog, Je découvre Marc Lavoine, la dernière entrée dans le Projet 30 Ans de Taratata, et Brûlé, l’histoire d’une blessure en cuisine.

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Brûlé

J’allais publier tout autre chose aujourd’hui, à propos de quelque chose dite « la règle de 6/6/6 » aux États-Unis. Je suis bien au courant du fait que beaucoup de monde lisent ce blog car en général les articles sont positifs. Cet article n’allait pas rentrer dans ce cadre. Disons juste que je souffre toujours de la gueule de bois — au sens figuré — de la Saint-Valentin. Il ne m’a pas du tout aidé de voir le menu au resto italien où je vais toutes les deux semaines, avec leur satanée pizza en forme de cœur, juste hier soir. Ou les donuts chez Dunkin Donuts, la plus grande chaîne du pays, qui étaient comme ça cette semaine :

Ouais, je l’ai commandé

Au fait, vous savez pourquoi « crème » s’écrit avec un « k » ici ? C’est parce que la garniture est une imitation de la crème pâtissière, et ne contient pas assez de vrais produits laitiers pour être labellisée « cream ». Vous verrez parfois « chocolatey » au lieu de « chocolate » sur certains produits qui font semblant d’être chocolat, mais ne contiennent pas non plus assez de la vraie chose.

Alors, vous savez que me flageller est un de mes loisirs préférés, et je vais vous régaler avec mon autre grosse boulette de la semaine. Après la mésaventure des clés. Cette fois, c’est alarmant à quel point je parle littéralement.

Je ne le mentionne pas, mais le Tour a des effets réels dans ma vie quotidienne. Certaines recettes font partie de notre menu typique, et rien n’est plus important à cet égard que les boles de Picolat, le plat préféré de La Fille pendant un an déjà. Je les fais avec des spaghettis, et elle est ravie à chaque fois.

Mardi dernier, je les ai préparées comme d’hab, sauf pour une chose. Après avoir roulé les boles dans de la farine, je faisais chauffer de l’huile d’olive pour les faire frire quand j’ai reçu un coup de fil. J’ai quitté la cuisine en pensant que j’y reviendrais vite et tout irait bien.

L’appel a duré une belle dix minutes. L’huile était hyper-chaude à ce point, et des gouttes sautaient de la poêle. Mais plutôt que baisser le feu et attendre quelques minutes, j’ai commencé à laisser les boulettes — de viande — tomber dans la poêle. J’aurais dû utiliser une cuillère, je le sais. C’est comment il est arrivé qu’une jolie goutte d’huile a éclaboussé ma main gauche. J’ai reçu une brûlure qui faisait environ 2,5 cm de large.

Je ne vais pas vous montrer une photo, parce que c’est dégueulasse. Ça fait maintenant 4 jours entiers où je soigne la brûlure avec une pommade antibiotique prescrite par le médecin qui m’a vu. Il est bien évident que je vais m’en sortir avec une jolie cicatrice. En tant que diabétique, toute blessure qui endommage la peau a tendance à laisser des traces. Un souvenir en permanence de ma boulette en faisant des boulettes. C’est un don, je vous dis.

Je découvre Marc Lavoine

On continue le Projet 30 Ans de Taratata avec un des 3 artistes qui était sur scène avec Véronique Sanson, Marc Lavoine. Également acteur que chanteur, ici on parle seulement de son côté musical.

Marc Lavoine, Photo par Selbymay, CC BY-SA 4.0

Marc Lavoine est né en 1962 à Longjumeau. Élève d’imprimerie au lycée, il quitte ses études pour poursuivre une carrière d’acteur. Ça commence en tant qu’ouvreur dans la salle de spectacle Olympia à Paris. Je dois vous dire, j’ai fréquenté un resto à Beverly Hills pendant les années 00 quand j’habitais à LA, et pour écouter les barmans (ça fait mal aux yeux ; je veux écrire barmen), ils étaient tous des acteurs-en-attente. Mais pour une fois, ça marche, et un producteur lui découvre et l’aide à sortir sa première chanson en 1983, « Je n’sais même plus de quoi j’ai l’air » :

Ça pue les années 80, avec ses synthétiseurs et boîte à rythme. Il sort deux deux singles de plus, Pour une biguine avec toi et Elle a les yeux revolver, ces deux derniers faisant partie de son premier album, intitulé Marc Lavoine. J’ai déjà l’impression d’être coincé sur la banquette arrière de la voiture de mes parents, qui me font écouter KYXY, une radio de bêtises romantiques qui ne sert qu’à torturer le jeune moi. Bof, ce que je fais pour l’amour. (Il y a des limites, mais tout a son prix. On pourrait me faire écrire « Je découvre Maître Gims », mais ça coûtera cher.)

Pour son prochain album, Fabriqué, il chante en duo avec Catherine Ringer, qui a apparemment cru que c’était un canular quand il l’a contacté. Leur single, Les histoires guimauves d’A « Qu’est-ce que t’es belle », est censé signaler une nouvelle direction pour lui, mais je le trouve plus d’un détournement pour elle :

J’ai aussi écouté le titre Même si de l’album, en espérant qu’il avait quelque chose à voir avec la chanson des Rita Mitsouko du même nom, mais non.

Son troisième album, de 1989, Les Amours du dimanche, me semble plus de la même chose, mais j’avoue que j’aime le clip pour « C’est la vie » :

Je n’ai plus rien à te donner, par contre…est-ce vrai qu’il était une fois, M. Lavoine a déménagé aux États-Unis afin d’enregistrer des conneries sous le nom de Christopher Cross ? Michael Sembello, ça vous parle ? Les oreilles commencent à saigner, peut-être parce que je viens d’essayer de les arracher.

En 1991, la France a craqué pour sa chanson « Paris », où se trouve les paroles « Je dors dans tes hôtels, j’adore ta Tour Eiffel ». Sur l’album de même nom, on trouve aussi « L’amour de 30 secondes » où il met des paroles intéressantes sur un morceau musical qui révèle son côté Bee Gees. Nom d’un cobaye, je dois continuer ? ([Après ce commentaire, c’est moi qui insiste. — M. Descarottes])

En 2005, je suis allé en Italie avec ma future ex-femme. J’ai pleuré en voyant les prix partout à Venise. Pourtant, après avoir écouté « On n’ira jamais à Venise » de son album Faux Rêveur, je sais exactement où me cacher — la place Saint…euh…Marc, avec tous ses pigeons.

Lavoine-Matic, son album de 1997, lui gagne une Victoire de la musique pour le clip de sa chanson « C’est ça la France » ;

La technique de tournage me rappelle un peu mon post préféré du blog, et je vibre avec ses dernières paroles, « Enfin je pense faut jamais les oublier, Les trois mots qui terminent par Té ». Pourtant, même avec un vrai changement de style, vers quelque chose de plus électronique, ses goûts restent très différents des miens.

En 2001, il sort un autre album intitulé Marc Lavoine, cette fois avec un orchestre ainsi que plusieurs duos. « Je ne veux qu’elle » avec coup de cœur du blog Claire Keim, atteint la neuvième position dans le classement SNEP en France. Il doit y avoir une mélodie quelque part dans cette chanson, mais je n’arrive pas à la trouver :

L’heure d’été, son album de 2005, connaît un franc succès, atteignant #3 dans le classement. « Toi mon amour », un tube de l’album, continue son style de parler sur une boîte à rythme. Je suis désolé, beaucoup d’entre vous aiment évidemment ce monsieur, mais vous pouvez voir, j’ai fait des efforts.

Je vais sauter par-dessus du reste, sauf pour une chose. Au début des années 2000, il a sorti un duo avec héroïne du blog Françoise Hardy, une reprise de sa chanson Chère amie, originalement de l’album Les Amours du dimanche. Ça ne sonne même pas un peu comme ses performances à l’époque, et sans boîte à rythme, il doit chanter. À mes yeux, ça montre un autre chemin, plus difficile à transformer en tubes, mais beaucoup plus artistique.

Malheureusement, son histoire n’a pas de fin heureuse. Malgré son apparation sur le plateau de Taratata en octobre 2023, il a déjà largement perdu sa voix à cause de maladies héréditaires et une histoire de tabagisme. Je ne souhaite ça pour personne.

Je comprends aussi que M. Lavoine a beaucoup fait pour des personnes autistes. Vous savez que c’est un sujet qui me touche.

Cependant, ma note est un reflet de mon jugement de son travail en tant que musicien, pas sa valeur en tant qu’être humain.

Ma note : Je change de chaîne.

Arnaud Demanche à la Laugh Factory

Alors, il s’est avéré que j’ai eu le temps pour écrire sur mon projet du soir après tout. Comme vous pouvez voir du gros-titre, mon trajet à Los Angeles était pour voir l’humoriste Arnaud Demanche en live à la Laugh Factory, un club de comédie.

Au fait, pourquoi écris-je « la » Laugh Factory ? Je suis le modèle de l’Académie française quant au Covid, qui a dit que d = « disease », et ça se traduit par « maladie », donc féminin. (Elle a évidemment perdu face à l’usage populaire mais laissez tomber.) « Laugh Factory » = « usine de rires », donc voilà.

De toute façon, la personne qui allait m’accompagner est tombée malade alors je m’y suis allé seul. Je suis donc parti plus tôt que prévu parce que les trajets vers LA sont toujours lents. Ou Carêmes, car Carême veut dire « Lent » en anglais. Laissez tomber. Je n’ai rien bu, c’est juste mon sens de l’humour. Il y a des raisons pourquoi ce n’était pas moi monté sur scène.

J’y suis arrivé deux heures à l’avance. Cependant, se garer à LA est toujours une aventure, genre Marie Pervenche plutôt que Bob Morane. Il m’a fallu 30 minutes pour trouver une place dans la rue, à 1 km de la Laugh Factory. Voici des photos de l’extérieur.

Je vais vous partager quelque chose de surprenant. Deux jours avant le spectacle, j’ai reçu un message de M. Demanche par Facebook Messenger. Je ne l’avais pas contacté, sauf pour écrire « Hâte de vous voir » en bas de l’un de ses posts sur Facebook. OMD, comme on dit :

J’étais la première personne à arriver qui n’a pas fait partie de l’équipe du spectacle, alors j’étais choqué qu’il m’a reconnu. Je crois que j’ai oublié de dire « enchanté ». Espèce d’étranger, moi ! Vous ne le savez pas, mais je le suis sur Facebook depuis 3 1/2 ans, car mon amie rouennaise est grande fan elle-même, et ses vidéos font donc une partie importante de mon histoire en tant qu’élève de la langue. Il n’y a pas de question que j’étais dépassé par le moment.

Je vais me plaindre un peu du public. Pour autant que je sache, j’étais la seule personne là d’être arrivé seul. Toutes les autres personnes que j’ai vues sont arrivées dans des groupes. J’ai essayé de lancer des conversations avec d’autres personnes et tout le monde l’a ignoré. Un couple a accepté mon aide à leur prendre en photo puis a immédiatement tourné le dos. Bof. Ce n’est pas du tout mon impression des Français, d’où ce blog, mais peut-être qu’ils ont trop bu de nos eaux, si vous me suivez.

L’événement a été organisé par une association culturelle non-lucrative dit French Talent USA. Ils montraient des pubs sur des écrans dans la salle avant le début du spectacle :

Peut-être que vous reconnaîtrez Philippine Delaire, de laquelle j’ai écrit en octobre. L’autre, Véronique Gallo, est inconnue à moi.

Voici ma siège. C’est mes genoux en bas à droite dans la photo :

Et une idée de l’ambiance de la salle :

Avant le spectacle, les organisatrices ont pris la parole :

Elles ont fini par présenter M. Demanche avec ces paroles : « On est jeudi. Mais ici, c’est Demanche. » Il y a des raisons pour lesquelles elles n’étaient pas à la tête de l’affiche non plus.

Alors le spectacle lui-même. Il a duré environ 2 heures. J’estime que j’ai compris environ 85-90 % des mots ; les références étaient parfois tout autre chose. Son thème était la liberté d’expression, et peut-être que vous serez offensé à cause de certaines blagues. Je ne suis que le messager.

Peu après le début, il a raconté une blague sur un t-shirt censé dire « Baise-moi comme Macron baise les retraités ». J’ai fortement ri, ce qui a attiré l’attention du monde autour de moi. Une autre fois, il a dit (grosso modo) « En France vous n’avez pas le droit d’appeler votre fils Sextoy mais vous pouvez l’appeler Godefroy. » Quand il parlait de tels gens que Vincent Bolloré ou Pascal Praud, j’étais perdu car je connais les noms, mais c’est tout. Si vous pouvez le voir en France, je suis sûr que vous profiterez de tout le spectacle, dont ces parties.

Il a raconté une blague si Coup de Foudre, je regrette de ne pas l’avoir créée moi-même, plus ou moins ça :

On apprend des trucs sur l’homosexualité dans les écoles, mais les enfants ne le deviennent pas, on est d’accord ? J’ai appris l’allemand mais je ne sais toujours pas ajuster mon four correctement.

OUCH, comme on dit en anglais.

Après le spectacle, je suis passé par Mel’s Drive-In, un resto que j’aimais beaucoup quand j’y vivais, très proche de la Laugh Factory. Mais les prix ont flambés depuis ce temps-là. 20 $ pour ce burger, sans frites ? Non, je n’en peux plus :

Le retour à la maison est vite passé, environ 40 minutes au lieu de 1h30. J’aimerais retourner pour voir d’autres humoristes, et peut-être qu’un jour, je me souviendrai de demander que l’on prend une photo ensemble.

Portrait de Molière par Nicolas Mignard

En quête

Je me plains souvent ([Arretez là ; tout est dit. — M. Descarottes]) de certains mots en français avec plusieurs significations qui n’ont rien à voir les unes avec les autres (voilà et voilà). Mais je peux parfois au moins me raconter une histoire qui les relient. Ça c’est une poêle :

Et ça c’est un poêle :

Poêle à bois, Photo par Nemracc, CC BY-SA 4.0

Je peux me convaincre qu’une poêle s’utilise au-dessus d’un poêle, et que les deux fassent une paire, c’est logique. Bien sûr, ce truc gâche l’affaire :

Poêle sur un cercueil, Photo par Keawe Woodmore, CC BY 2.0

Mais même là, on pourrait dire que quelqu’une aimerait me mettre sous un poêle afin de me mettre dans un poêle. Et en fait, ce dernier poêle est le seul qui est proche de sa traduction en anglais, « pall ». Le féminin, c’est « pan », et l’autre masculin, c’est « stove ».

Cependant, tout cela est loin de la distance entre deux significations pour le même mot que j’ai découvertes il y a deux semaines. Sauf pour moi, tout le monde connaît Kaamelott et la quête du bocal d’anchois Graal. Ce genre de quête est un périple à la recherche de quelque chose. Si on se souvient du fait que l’accent circonflexe n’est qu’une pierre tombale pour des « s » regrettés (et parfois d’autres lettres, je le sais), cette quête est exactement la même chose que « quest » en anglais. Pourtant, ce jeu vidéo ne se traduit pas par « Dragon Quête » :

©️Square Enix

(Par contre, le château de Tantegel se traduit par Radatome en VF. J’étais perplexe, mais il s’est avéré que ça vient du japonais original, « Radatōmu », mais en anglais ils ont choisi le nom d’un château réel en Angleterre, lié au roi Arthur.)

C’est la même chose quant à « enquête », un genre de recherche systématique, peut-être judiciaire, peut-être administrative, comme nous dit le Trésor de la langue française. Encore une fois, l’anglais est pareil, « inquest ».

Mais il y a un autre sens de quête qui n’a absolument rien à voir avec la recherche d’un objet ou des infos. Je laisse ma place au Trésor pour l’expliquer :

Quête

Je n’arrive pas du tout à comprendre le lien entre les deux. Le Trésor indique que quête dans toutes ses formes vient du latin « quaerere », d’où aussi le verbe « quérir », lui-même lié au sens de partir à la recherche de quelque chose. Mais la collection de fonds me semble fonctionner dans le sens inverse. Plutôt que partir à la recherche des fonds, les donateurs viennent pour les verser dans l’assiette.

Demain, je rentrerai tard de mon projet mystérieux. Je veux garder la séquence de jours de suite avec une publication (596 avec ce post !), alors peut-être que je préparerai quelque chose avant de partir pour LA.

Langue de Molière vous reverra la semaine prochaine juste à temps pour payer le loyer.

Les macarons Saint-Valentin, grand format

Il y a trois années, ivre d’expériences avec les macarons, j’ai essayé de créer mes propres macarons en grand format pour la Saint-Valentin. J’ai bien aimé la combinaison de parfums, mais les coques n’ont pas du tout marché, et je les ai publiés en taille traditionnelle. Aujourd’hui, laissez la photo vous dire ce qui a changé !

Je vais avouer quelque chose. Je n’allais rien faire pour la Saint-Valentin cette année. J’aime la chanson Rendez-vous avec moi-même, mais aucune envie de la vivre. Mais il s’avère que j’ai besoin d’une jolie photo en haut de mon compte Instagram pour des raisons. (Je vous dirai l’histoire une fois le résultat sera connu.) Mon complot est donc votre gain. Allons les faire :

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Les mésaventures du con

Oh là là, que j’aie eu UN JOUR, comme on dit en anglais. (Quand on met un fort accent sur une unité de temps en anglais, ça veut dire que cette période est très mal allée.) La faute est entièrement à moi, mais ça touche sur la pire chose sur ce blog, et son écrivain.

Caïn venant de tuer son frère Abel, de Henri Vidal, Jardins des Tuileries à Paris, France, Photo par Alex E. Proimos, CC BY 2.0

Je vous ai dit il y a une semaine qu’un projet approche, pour lequel je vais conduire à Los Angeles seul avec une femme mariée. Qui ne me connaît pas du tout. Et que ça fait peur, car aux États-Unis juste les apparences de ça suscitent des soupçons. Aux coulisses du blog, j’ai demandé à une belle vingtaine de personnes, à moitié américains, à moitié français, si je devais faire mes excuses et annuler. Les réponses étaient presque toutes prévisibles, au moins pour moi, car je vois très clairement les différences — les américains m’ont tous dit d’annuler, les français de ne pas m’inquiéter.

J’ai enfin pris une décision, de garder le rendez-vous — qui ne l’est pas, pour être clair. (Je suis ce que je suis, et ça ne va pas changer, malheureusement, alors les commentaires réservés continueront.) Ce que j’ai enfin décidé, c’est que je devais découvrir la vérité pour moi-même. Bien sûr, aucune personne n’est représentative de tout un pays, mais si mes amis ont raison, il faudrait être le cas que ça passe sans problème.

Mais j’ai aussi décidé que tout devait être aussi professionnel que n’importe quel taxi. J’ai donc dû résoudre deux problèmes avant jeudi. Le premier était la faute d’une bouteille de pesticide que j’ai achetée la nuit où ma voiture est tombée en panne. Je ne l’ai pas mentionné à l’époque, mais l’une des bouteilles a eu une fuite. Les contenus ne sont pas toxiques du tout pour les êtres humains (pour les mouches non plus, mais laisser tomber). Mais en résultat, l’intérieur de ma voiture sent le sapin — très littéralement — depuis un mois. J’ai acheté un désodorisant hier matin pour le résoudre. Ça a bien marché. Super.

L’autre problème, c’est que je conduis une SUV. (Merci de ne rien dire à Mme Hidalgo.) J’ai la mauvaise habitude d’utiliser le coffre comme si c’est de l’espace de stockage. Cependant, on peut tout voir de l’intérieur. J’ai donc décidé de vider le coffre. Et c’était ici où j’ai fait la boulette de l’année. Je ne sais toujours pas comment je l’ai réussi, mais en jetant certaines choses gardées dans le coffre, j’ai perdu la clé de la voiture. La Fille et moi avons fouillé chaque centimètre de la voiture, j’ai vérifié la poubelle, mais la clé a disparu sans laisser de trace.

Il est impossible de faire comme moi, et tant mieux pour le reste du monde. C’est un don, je vous dis. Évidemment, j’ai une autre clé. Mais il serait de la folie de ne pas en acheter une nouvelle. Et ça va me coûter cher.

Ce que je sais avec certitude, c’est que rien ne me serait arrivé sans mon attitude perfectionniste. Rien dans le coffre n’aurait offensé qui que ce soit. Je voulais que personne ne puisse se plaindre de moi. Et maintenant, la seule personne qui va se plaindre de moi, c’est moi.

Saison 2, Épisode 47 — L’Interview Céline Kokkomäki

Le gros-titre vous a déjà tout dit, alors pas besoin de rien cacher. Ayant commencé le livre lundi soir, j’ai tout de suite su que je voulais inviter Mme K pour parler de son livre, ce que j’ai fait mardi après-midi. J’allais garder mon article pour la semaine prochaine si elle n’était pas disponible cette semaine, mais elle m’a vite répondu, alors nous voilà. Vous pouvez commander PluriElles en ligne chez la FNAC, sur Amazon.fr, ou chez Cultura. (Des liens non-affiliés.)

Mais voudriez-vous me rendre hyper-jaloux ? Allez dans votre librairie, achetez un exemplaire, puis postez un selfie avec une légende telle que « Acheté au coin de la rue sans frais d’importation…gnagna, Justin ! » Des points bonus s’il y a un Carrefour en arrière-plan. ([Nous comptons sur vous, les amis ! — La Fille et M. Descarottes])

Beaucoup d’entre vous connaissent la blogueuse Angélique Kearsley et son association Les Crins du Barde. J’ai reçu un magnifique cadeau d’elle ce week-end, un de ses fameux carnets, avec une dédicace spéciale. Vous pouvez en commander un sur Amazon.fr ; voici des photos :

Au fait, Spotify a commencé à demander s’il y a des messages commerciaux dans les épisodes des podcasts. C’est nouveau à partir de cette semaine. Cette fois, j’ai dit non car rien n’est payé — par choix de ma part, afin de garder mon indépendance. Mais peut-être que j’ai tort, car il y a des annonces d’où acheter PluriElles. Vos avis sont les bienvenus

On a parlé de Véronique Sanson ce week-end sans mentionner que sa chanson pour Taratata était « Bernard’s Song », sortie en 1977. Je ne savais pas qu’il y avait un Bernard réel derrière la chanson. Selon Éric Jean-Jean de RTL, c’était son producteur Bernard Saint-Paul.

J’entends parler qu’il y avait un match de football américain hier, une sorte de Superbe Bol. Je n’ai rien vu. Mais j’ai vu cet article (en anglais) du journal de Kansas City sur une fête où leurs fans ont été exclus afin de ne pas déranger les fans de l’équipe de San Francisco, après avoir été invités par l’hôte. Je n’ai plus de mots.

Notre blague est une dictée censée être à Raymond Devos (je n’ai pas trouvé des preuves définitives à cet égard). Je vous rappelle qu’à partir de cette saison, les blagues sont disponibles du menu en haut, avec une semaine de retard. Nos articles sont :

Les gros-titres sont : Bières, Robots, et M. Scott. Ce dernier vient de Star Trek, mais j’ai eu du mal à retrouver les bonnes répliques en français. Si on peut me corriger, je serais reconnaissant !

Sur le blog, il y a aussi Ce qui me dérange, mes pensées sur un sujet sensible auquel on va revenir, Rien que des arnaques, une plainte sur la chute libre en continu de Twitter, et Je redécouvre Véronique Sanson, mon ode à une héroïne du blog dans le cadre de notre projet 30 Ans de Taratata.

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Je redécouvre Véronique Sanson

On continue maintenant le Projet 30 Ans de Taratata avec Véronique Sanson. Je sais, j’avais dit que j’allais sauter par elle car j’ai déjà écrit un article sur elle il y a longtemps. Mais je l’ai relu et me suis vite dit « Ce n’est vraiment pas à la hauteur de ce que je veux pour ce projet. Surtout car on ne parle pas d’une inconnue, on parle d’un membre de la Trinité. » Je parle ici d’Indochine, Les Rita Mitsouko, et Véronique Sanson.

Véronique Sanson, Photo par Anthony Baratier, CC BY 4.0

Mettons donc la scène. Pourquoi une telle estime ? Revenons au début de la meilleure semaine de ma vie, mon premier voyage en France. J’étais dans l’avion avec mon t-shirt préféré et rien à faire pendant 12 heures, alors j’ai commencé à écouter les choix musicaux proposés par Air France. C’était là où j’ai découvert « Chanson sur ma drôle de vie », et je l’ai écoutée en boucle pendant le vol. J’ai dû attendre mon retour aux États-Unis pour commander l’album, parce qu’il ne m’est arrivé dans l’esprit de le chercher chez la FNAC. (J’étais pressé cette semaine-là, et n’ai pas toujours pensé de façon logique.) Depuis ce temps-là, aucune semaine ne passe sans que j’écoute « De l’autre côté de mon rêve », l’album et non pas seulement la chanson de même nom.

Alors quand Nagui a crié « et…Véronique Sanson ! » pour présenter son quatuor, vous pouvez comprendre pourquoi j’ai eu des larmes aux yeux. Au-delà de Catherine Ringer, on parle de la vedette des vedettes à mes yeux.

Véronique Sanson est née en 1949 à Boulogne-Billancourt. Au milieu des années 60, elle commence à travailler chez Pathé-Marconi avec un certain Michel Berger, directeur artistique. Là, elle sort son premier disque 45 tours avec 2 chansons, dont Le printemps est là. C’est un produit de son époque, avec trop d’échos comme était le style partout, mais on reconnaît déjà cette voix. Si elle m’ordonnait de cambrioler une banque, je serais en prison :

En 1972, sous la direction de Michel Berger, elle sort l’album « Amoureuse » avec notamment le tube « Besoin de personne ». Elle est déjà en pleine forme avec cet album ; elle joue du piano ainsi que chante, et la musique est à elle en tant qu’autrice-compositrice. La chanson du titre, Amoureuse aura de nombreuses reprises d’autres artistes, dont celle de Helen Reddy en anglais.

Mais c’est plus tard en 1972, encore une fois aux côtés de Michel Berger, qu’elle livre l’album « De l’autre côté de mon rêve », avec la chanson. Si cette Véronique Sanson m’ordonnait de sauter d’un pont…sachez que je profitais énormément de vous rencontrer tous.

Mais impossible de parler de Véronique Sanson, surtout à cette époque, sans mentionné son mauvais jugement personnel. Quelques mois plus tard, elle quitte Michel Berger et la France de façon nulle. Que l’on souhaite mettre un terme à une relation, je comprends, mais mentir que l’on va aller faire des courses, pour prendre un avion à travers l’Atlantique en secret, ça je ne comprends pas. On prend un vol à travers l’Atlantique en secret pour aller voir un concert en le cachant de sa famille et son ex, oui, ça se fait tout le temps. Mais en ce cas, il faut être de retour à temps pour aller chercher sa fille à l’école comme si rien ne s’est passé.

C’est donc comment elle a commencé son expatriation chez moi en se mariant avec le guitariste Stephen Stills, le plus gros con de tous les temps. Véronique Sanson a fait ça pour lui, pourtant il n’a pas fait son tout pour la garder. Con. Pendant les 5 prochaines années, elle vit au Colorado et sort 5 albums, à partir du Maudit, dont la chanson du titre ainsi que On m’attend là-bas expriment ses pensées à propos du malchanceux M. Berger :

Pendant cette période américaine, elle produit de nombreuses chansons en anglais qui montrent un niveau complètement indiscernable d’une native. « When We’re Together », une chanson qui parle clairement de Berger, pourrait se faire passer pour Carly Simon. Je n’aurais aucune idée que la chanteuse est française si on ne me l’avait pas déjà dit :

Pour être clair, ce ne sont pas mes chansons préférées de sa part. Mais cette partie de son œuvre me montre que ses compétences en tant que chanteuse en français doivent être à la hauteur que je pensais. Si elle a ce niveau de talent dans une deuxième langue, elle doit être également bonne dans sa première.

En 1981, elle enregistre l’album « Laisse-la vivre », son dernier aux États-Unis mais tout en français. Elle l’a toujours, mais l’espace entre ses albums deviendra de plus en plus long.

En 1988, elle sort l’album « Moi le venin », où Michel Berger retourne pour l’aider à produire la chanson « Allah », ce qui fera des problèmes pour elle après l’affaire Rushdie. Je n’y crois pas — non, pas la chanson sur Allah, que Michel Berger travaillerait à nouveau avec elle. Puis elle m’offre le choix de sauter d’un pont, et tout à coup, je suis prêt à croire à quel qu’elle en veuille.

En 1992, elle est de retour avec « Sans regrets », un album plutôt trop électrique pour mes goûts car les guitares interfèrent trop avec la voix. « Rien que de l’eau » en est typique. Je préfère de loin la chanson du titre :

En 1998, elle enregistre l’album « Indestructible », dont la chanson « Je me suis tellement manquée » est un superb retour en forme. La chanson du titre est aussi bonne. Pendant ce temps-là, elle montre encore son mauvais jugement en se mariant avec Pierre Palmade, duquel le truc le plus gentil que je puisse faire est de ne rien dire.

On va finir en 2004 avec son album « Longue Distance », non pas à cause d’une baisse de qualité depuis ce temps mais parce qu’elle continue de sortir plus d’œuvres dans le même style et à ce point, on sait exactement ce qu’elle est, une des plus grandes chanteuses de tous les temps dans n’importe quelle langue. La chanson du titre n’a même pas été l’un des singles de l’album, mais on l’écoute pendant 3 secondes et on sait déjà que c’est Véronique Sanson, pas personne d’autre :

Si vous ne l’avez pas déjà deviné, il n’y a qu’une note possible :

Ma note : JE PRENDS L’AVION.

En fait, à cause du titre de son tour actuel, « Hasta luego », ce qui veut dire « à plus tard » en espagnol, j’y ai sérieusement pensé. Mais je me suis fait une promesse que la fois pour Indochine serait la seule telle folie. Alors il me faudra contenter de l’intégrale et savoir qu’une belle partie du Coup de Foudre s’appelle Véronique Sanson.

Astrid et Raphaëlle : Le paradoxe de Fermi

Ce soir, je suis revenu vers la série Astrid et Raphaëlle, cette fois avec l’épisode Le paradoxe de Fermi. Le titre fait référence à une théorie du physicien Enrico Fermi : il y a plein de planètes, cependant aucune preuve de vie intelligente ailleurs. ([Pourtant, c’est simple — les espèces intelligentes savent mieux que de s’atterrir près d’un si gros con que Justin. — Mon ex])

On commence dans un labo quelque part à Paris. Une femme est poursuivie par un vigile. Elle disparaît mais le vigile trouve un cadavre :

Astrid et Raphaëlle viennent sur scène, mais ne trouvent rien, sauf pour le couteau du tueur, déjà récupéré par d’autres enquêteurs. Elles partent — mais tout à coup, la femme disparue réapparaît devant leur voiture !

La femme, une Sophie Lenoir, est placée sous garde à vue, mais ne parle pas et est presque catatonique. Sa mère visite la gendarmerie, mais ne peut pas aider à interroger sa fille.

Raphaëlle cherche Astrid aux archives, car elle n’était pas à la gendarmerie quand la mère est arrivée. Il s’avère que depuis le dernier épisode, Astrid a changé le jour de la semaine où elle fait ses courses. Raphaëlle suggère que c’est pour voir le neveu de M. Tanaka, l’ancien épicier, mais Astrid ne comprend pas la suggestion que c’est à cause d’un coup de cœur. Pauvre Astrid. Même moi, j’ai compris.

Sophie revient dans un état plus normal, et Raphaëlle lui parle. Sophie raconte avoir vu des flashs de lumière, et jure que c’est comme la fois où elle a été kidnappé par un OVNI. Ça n’est pas la défense juridique la plus efficace, mais Astrid veut l’explorer et Raphaëlle doit avouer que Sophie semble être complètement sincère.

Astrid prépare un autre organigramme pour faire un appel téléphonique. Elle veut parler au docteur qui a examiné le cadavre.

Les deux enquêtrices apprennent que Sophie fait partie d’un groupe pour soutenir les victimes des OVNIs, alors elles vont à leur réunion. Tout ce qu’elles apprennent est que ce groupe est plein de gens sincères, et qu’ils savent très bien que personne ne les prend au sérieux.

Astried va à la réunion de son groupe de soutien aux autistes. Là, elle dit qu’il lui semble qu’elle vient d’une autre planète que Raphaëlle. Super écriture, les dialoguistes !

Raphaëlle, qui n’aurait dû jamais recommencer son ancienne relation avec le procureur Mathias la met un terme. Bravo, il fallait faire ça depuis longtemps !

Astrid et Raphaëlle commencent à croire que quelque chose n’est pas allé au labo au-delà du meurtre, car beaucoup de monde a vu des flashs et a des coups de soleil sans être sortis. Elles rendent visite à un gérant, et apprennent que Sophie avait vu un facteur juste avant le meurtre, quelque chose d’inconnu pour eux avant.

Astrid a l’idée de parler à un psychologue qui est spécialiste en les affaires des OVNIs. Il insiste sur ses méthodes scientifiques et dit que souvent, c’est vraiment une façon d’exprimer un autre traumatisme. Peut-être qu’il peut hypnotiser Sophie et apprendre plus sur le traumatisme.

Mais elle crie et hurle pendant la séance — en serbe, une langue qu’elle est certaine qu’elle ne parle pas !

Cette fois, la mère de Sophie avoue qu’elle est adoptée, ayant été orpheline à Srebrenica. Tout commence à tomber en place. Le facteur, M. Charpentier, a-t-il un lien avec ça ?

Mathias, rarement utile, découvre qu’en fait, le facteur a francisé son nom, et était anciennement M. Medic, soldat serbe à…vous n’allez jamais deviner où…Srebrenica. Ouaip.

Sophie avoue enfin l’avoir reconnu, qu’il l’avait poursuivie, et que le scientifique mort a été tué par le facteur en la défendant. Elle s’était cachée sous-sol, ce qui avait déclenché les flashs, car avait touché des fils.

Mais Astrid se sent coupable (en est-elle capable ?) pour avoir demandé trop de choses personnelles à Raphaëlle et lui dit ce qu’elle a appris dans son groupe, qu’un ami n’est pas obligé de tout dire.

Cet épisode m’a un peu inquiété. J’adore les X-Files, mais je ne veux pas qu’Astrid et Raphaëlle devienne ce genre de série. Heureusement, il n’y a pas eu de vrais extra-terrestres après tout. En même temps, alors qu’Astrid n’a pas fait une blague avec sa réplique sur une autre planète, il doit y avoir des limites avec les clins d’œil dans ses paroles. Si elle comprend vraiment les jeux de mots comme ça, peut-être qu’elle n’est pas ce que l’on en pense ? Je ne le crois pas, car il y a trop de symptômes physiques, mais je serais déçu si ça arrivait. Peu importe, ce duo a toujours mon attention !