Archives mensuelles : août 2024

L’exposition Baccarat

J’étais à South Coast Plaza pour mon dîner hebdomadaire chez Quattro Caffe, où ils attendent que j’amène un rencard depuis 14 ans déjà. C’est donc pas intéressant en soi. (Pourquoi cette fidélité ? Avez-vous essayé d’aller dans un resto seul aux États-Unis ? Les serveurs préféreraient servir Hitler et Eva Braun en couple qu’un célibataire tout seul. Car le couple laissera probablement un plus grand pourboire. Quand on découvre un resto où on est le bienvenu, on ne le quitte pas.) On peut manger très sain, là :

Dans l’atrium du centre commercial, Baccarat s’est installé pour une petite exposition. Voici ce que j’ai vu en entrant par le premier étage :

On entre à droite, et il y a trois chambres. La première, en forme de la lettre « L », montre certains de leurs produits les meilleurs connus. En arrière, il y a une chambre avec des projecteurs, qui montre un court-métrage (environ 5 minutes) sur les ateliers de Baccarat. Finalement, la chambre toute à gauche contient de nouveaux produits disponibles uniquement à South Coast Plaza en ce moment, même pas en France. Mais c’est selon une vendeuse, alors qui sait vraiment ?

On entre et voit ce lustre, dit « chandelier » en anglais. Je connais une langue qui pourrait utiliser un tel mot :

Puis on passe à la grande partie de cette chambre en forme de « L ». Là, on trouve le plus vieux produit de Baccarat, les verres « Harcourt », fabriqués depuis 1841 :

J’aurais pu vous dire ça, mais pas la date. Dans une autre vie, j’étais grand fan de Baccarat. On en parlera en bas. Connaissez-vous les papillons ? C’est difficile de les prendre en photo :

Il y a l’un de ces papillons chez nous, dans la chambre de La Fille, depuis 2012. Le même que celui-ci (mais le prix était la moitié à l’époque !) :

Je ne savais pas avant que la couleur était le résultat d’être peint. Je croyais que le verre a dû être teint avant d’être soufflé. J’ai appris ça du film.

Je voulais anciennement de tels verres pour servir le dîner aux invités, mais personne ne m’a dit que je n’allais jamais avoir des invités :

Ce vase est trop grand pour moi :

Honnêtement, je ne sais même pas à quoi sert ce serviteur. Des bonbons ? Des petits fours ?

Il y a un autre lustre, plus petit :

Mais ce que j’aime le plus chez Baccarat, c’est les vases dits « Eye ». Ils en ont montré un rectangulaire, mais je préfère les ovales

Alors, les produits nouveaux. D’abord, un panneau qui présente la nouvelle collection :

Le panneau mentionne que cette collection, « New Antique », est fabriquée par une équipe qui comprend 13 Meilleurs Ouvriers de France. Je le crois. Presque rien de cette collection se montre sur leur site web, et il n’y avait aucun panneau pour les décrire en détail.

D’habitude, j’aime terminer mes billets sur une note positive, mais mon anecdote personnelle de Baccarat est horrible. Je vais quand même la partager. C’est quoi, ça ?

Et si je vous disais que ce sac et sa boîte non ouverte sont dans ma chambre ? Est-ce que je les ai achetés aujourd’hui ? Récemment ? NOPE.

En 2012, le magasin de Baccarat ici a mis certaines choses en promotion, dont le vase Eye ovale que j’aime tant. Je me suis dit, « Vous l’aimez, et le prix est bon (une réduction de 20 % !), mais quel homme décore sa maison comme ça ? Allez, vous l’achèterez, puis vous le garderez en tant que cadeau pour votre prochaine femme. »

Et c’est comme ça qu’il y a une boîte non ouverte de chez Baccarat dans ma chambre depuis 12 ans.

La magie de Sandrine Mallick

Je vous ai dit avant que depuis des mois, je mets de la musique dans tous mes posts sur Instagram, car personne ne les voit autrement. Mais j’essaie quand même d’utiliser uniquement de la musique française et en plus, liée à ce que je fais. C’est comment j’ai découvert Nicolas Moro — je cherchais les noms de villes en Vienne jusqu’à ce que j’aie trouvé quelque chose d’intéressant. Cette fois, nous sommes ici pour parler de l’artiste que j’ai découverte pour Seine-Saint-Denis, Sandrine Mallick. Voici le post, avec un extrait de la chanson dont je suis obsédé depuis une semaine, « Swing à La Villette » (il faut le voir sur Instagram pour écouter le clip) :

Vous êtes chanceux car j’ai passé toute la semaine jusqu’à hier en l’écoutant sur son site web, où il y a un lecteur avec quelques extraits :

Mais je viens de découvrir qu’elle est disponible sur VousTube :

Peu importe ; quand je veux qu’un morceau soit dans ma médiathèque, j’achète le disque afin que je puisse l’avoir à sa plus haute résolution. Il est arrivé hier aprèm :

En attendant, j’ai écouté rien que Swing à La Villette, dont toutes les 3 minutes dans ma voiture pendant l’aller-retour à San Diego le week-end dernier. Il n’y a aucun doute que je l’ai écouté plus de 100 fois à ce point. On va y revenir, mais d’abord qu’est-ce que c’est que cet album ?

Il s’agit d’un de seulement 2 albums sortis par Mme Mallick, celui-ci étant du jazz manouche. Au-delà la dernière piste, une reprise de Léo Ferré, elle a écrit toutes les paroles, et la musique est par l’accordéoniste Ludovic Beier. Publié par la maison de disques Frémeaux et Associés, les stocks sont épuisés, mais il reste disponible en version numérique, et il y a toujours des exemplaires chez la FNAC.

J’ai maintenant écouté tout l’album et je l’adore. Sandrine Mallick a la voix d’un ange. C’est vrai que je suis accro à vous tous, mais vous n’êtes pas tous égaux à cet égard non plus — j’ai mes préférés. Écoutez « Job alimentaire » — toujours cette élocution parfaite et un sens de l’humour en plus :

Un morceau de plus ? « Intermititte aiguë » est bien dans la tradition du jazz où le chanteur dit des choses en aparté au fur et à mesure de la progression de la chanson :

Je recommande tout cet album sans la moindre hésitation. Mais maintenant, vous allez m’aider avec quelque chose. Il n’y a aucune parole disponible nulle part, et bien que je puisse comprendre la grande majorité de « Swing à La Villette », il me reste quelques lacunes. Vous allez remplacer les points d’interrogation pour moi. J’ai écrit ce que j’entends, avec le temps des choses que j’ai ratées entre parenthèses. Où les ? sont entre parenthèse, je ne suis pas sûr que la phrase soit correct, mais j’ai quelque chose pour chaque mot :

J’avoue que ça ne va pas

J’ai des éclats de mascara

Autour des yeux et puis des blues

Plein les ??? (0:18-20)

J’ai tenté les cours de yoga

L’ayurveda ne ne m’aide pas

Toujours je me ? partout (0:26-27)

Je crois que j’ai les mers à bu (?) (0:29)

Je suis trop stressée beaucoup trop flippée

Je suis vraiment trop beaucoup trop parée

Je veux profiter de ce bel été

Pour me lâcher, m’abandonner

À mes envies devant (?) de minuit (0:42)

À La Villette que c’est beau la vie

C’est la fête, on est entr’amis

Une dînette en plein Paris

Je n’en peux plus d’être gênée

Par le planning et le boulet

Je veux te voir et te parler

En live en illimité 

Quitter les murs de mon quartier

Partager ton intimité

Mais ??? se cacher (1:07-1:08)

Tu es toujours un petit peu trop pressé

Je ne suis pas sûr non plus du refrain — est-ce « C’est la fête », comme j’ai écrit, ou « C’est le fait » ? Tout se répète plusieurs fois après ça,

En écrivant ce billet, je crois que je comprends finalement pourquoi je suis tombé si amoureux de cette chanson. Je tuerais pour que l’on me parle comme ça, et le voilà, en boucle. Sandrine Mallick est très convaincante !

La rentrée de la rentrée

Aux États-Unis, on a une tradition dite « Back to School Night », la Nuit de la Rentrée, où les parents visitent les écoles afin de rencontrer les profs. On dirait que c’est la rentrée au milieu de la rentrée. Parfois les élèves y assistent aussi, parfois pas. Avec presque 3 000 élèves au lycée de La Fille, les élèves n’étaient pas les bienvenus, afin d’avoir assez de places. Alors j’ai eu un échange de SMS avec La Fille que je dois partager :

Demain sera son 10e jour dans sa 1ère classe de français. Vous savez tous qu’elle n’a pas appris ça au lycée. Ni de Duolingo non plus. En revanche, vous savez en plus ce qu’elle a déjà fait pour ce blog. C’est juste notre façon de se taquiner.

Naturellement, je sais que ce dont vous avez envie, c’est de savoir comment est son cours de français. D’abord, le bâtiment, consacré entièrement aux classes de français, d’espagnol et de chinois :

Voici des photos de la salle de classe, sans infos personnelles visibles :

On peut cliquer sur ces trois photos pour les agrandir. Dans la photo à droite, vous remarquerez quelque chose que j’adore — les poches avec les nombres se trouvent dans toutes les salles de classe du lycée. Les élèves doivent y déposer leurs portables pendant les cours. Sinon, les expressions que l’on trouve sur les panneaux autour de la salle sont toutes plutôt basiques. Malgré ça, la prof nous a montré comment elle fait pour leur apprendre le français — elle parle presque complètement en français mais fait des gestes vers des diapositives afin d’indiquer quels sont les bons mots en anglais. Pour ce qu’il vaut, elle est d’origine niçoise.

Honnêtement, elle va beaucoup plus apprendre en parlant avec moi à la maison. Que dire quand elle a déjà vu Rabbi Jacob, La Grande Vadrouille et La Folie des grandeurs avant sa toute première classe ? J’aimerais lui montrer des films de Belmondo, mais aucun de ces disques-là n’ont des sous-titres en anglais.

C’est ici où je vous mentionne que mon premier prof d’espagnol s’appelait Señor Félix Speer, et qu’il venait d’Argentine. Et si vous pensez que je n’avais pas de questions sur l’arrivée de sa famille dans ce pays, bienvenue au blog pour la première fois. Mais même si j’avais raison, il n’avait certainement rien à voir avec la Seconde Guerre mondiale lui-même.

J’aimerais juste vous montrer une autre chose, qui m’a un peu déçu, même si la faute est au gouvernement à Sacramento et non pas le lycée. Voici les conditions pour avoir son diplôme :

Haute résolution en cliquant

Ça dit en premier qu’il faut suivre 3 ans d’histoire, mais ce sont : histoire mondiale, histoire américaine, et gouvernement/économie. Ça commencera au début de la 2e, alors, il n’y aura pas de cours d’histoire européenne comme celle de ma 2e. Je n’aime pas ça. En 2021, je vous ai parlé du fait que mon amour de Jeanne d’Arc a commencé à la maternelle, et je lisais sur certains rois à la même époque, mais ce n’était qu’au lycée où j’ai appris les noms Rochefoucauld et Montesquieu, et tout ce que je sais de la Révolution. Et ça valait beaucoup plus qu’apprendre à prier aux dieux Aztèques (lien en anglais). Vous pensez que je plaisante, mais c’était seulement en 2022 que l’État de Californie a dû retirer ça des lycées face à un procès lancé par des parents furieux.

Seulement deux ans d’une langue sont nécessaires maintenant — c’en était 3 à mon époque. 2 ans de maths et 3 ans de sciences suffisent maintenant — j’ai dû passer au moins 3 ans en cours de maths. Au moins il faut toujours 4 ans d’anglais — comme si ça servait toujours à quelque chose dans ce pays de « Is that OK? » et tous les autres assauts contre la langue de Shakespeare.

Il faut que je m’arrête — on a 4 ans du lycée devant nous, et La Fille serait déçue si je me faisais une crise cardiaque tout au début !

Sacré Adobe

Langue de Molière est reportée afin de me plaindre. Ne vous inquiètez pas, je n’allais pas poster le billet raté de la semaine dernière, car ça attend toujours des recherches. Mais je viens de découvrir quelque chose d’énervant chez mes logiciels hier, en particulier ceux que j’utilise pour publier le bulletin de l’OCA.

D’abord, je dois vous dire que j’ai beaucoup hérité d’Y, la lettre que je vais utiliser pour le nom de mon prédécesseur. Elle est une artiste talentueuse, bien que ce ne soit pas son métier, et elle est responsable pour le dessin actuel du bulletin. Cependant, elle travaillait avec le site Canva pour tout publier, et celui-lá a des points forts, et…des moins forts…par rapport a un logiciel tel que Micro$oft Word ou Adob€ InDesign. Oh, est-ce que j’ai donné mon avis sur ces deux entreprises ? Je m’en fichier.

Alors, Canva. Si on est un utilisateur payant, on peut utiliser une médiathèque sans pareil pour décorer vos publications, ce qu’Y faisait. Sinon, il faut supprimer TOUTE ressource payante afin de télécharger le produit final. J’ai passé une belle vingtaine d’heures en avril pour reconstruire ou remplacer tous les graphiques payants, un sacré travail que je n’ai eu à faire qu’une fois. Désormais, mes ressources gratuites, fabriquées à la main, garantissent une publication qui vaut chaque centime payé. Non, en fait, j’ai largement fait des travaux de qualité, car je n’hesitais pas à utiliser mes photos prises pendant des séjours en France.

Mais il y a une chose de laquelle je suis le plus fier. Vous demandiez-vous pourquoi je craignais qu’ils n’acceptent pas un américain pour le rôle ? Le bulletin n’est pas seulement un calendrier d’événements, mais une publication de communications officielles du gouvernement français, en particulier du consulat à Los Angeles. Je crois que je peux vous montrer la bannière que j’ai fabriquée pour une de ces pages :

Ceci est un fichier .jpg de taille 1200 pixels par 120 pixels. C’était originalement un fichier .png, qui serait mieux si on doit changer de taille, mais vous ne voyez rien de mauvais ici. Les couleurs sont exactes, car j’ai tiré les bonnes infos du site officiel du gouvernement français. L’ancien graphique était une photo avec l’ancien bleu des années Avant-Macron, alors pas plus correct, mais pas la faute d’Y. Cette photo-là était payante, mais tant qu’un autre président ne s’implique pas dans l’affaire, ce travail est terminé à jamais.

Sauf que. Vous saviez qu’il allait y avoir un « sauf que ».

J’ai tout fait avec Canva sur un ordinateur Windows. Canva s’imagine suffisant pour préparer de vraies publications de haute qualité pour imprimer, alors toute image dans les fichiers PDF rendus par le site sont en résolution originale. Même avec des .jpgs partout, le fichier produit avec toutes nos ressources fait environ 23 MB, beaucoup trop pour envoyer par courriel. Mais pas de soucis, je dois juste réduire la taille avec Adobe Acrobat, n’est-ce pas ?

Voici la version avant compression :

Sur Windows, rien ne change après compression. Mais qu’est-ce qui arrive quand on ouvre le même fichier sur un produit Apple Pomme ?

Mais où est donc passé mon beau drapeau ?!? (Avez-vous remarqué l’influence d’un certain film sur moi ?)

Il s’avère que le problème n’a rien à voir avec mon drapeau lui-même, ni le choix de .png ou .jpg (ce que je croyais au début était le problème). J’ai une version d’Acrobat Standard très vieille sur mon ordinateur. Acrobat X, pour être précis, sorti en 2010. C’est un peu un miracle que le logiciel marche toujours sur Windows 11. En quelque sort, c’est le seul graphique que j’ai fabrique qui disparaît quand le fichier est compressé.

Je me suis dit, « Ben, pas de problème, cherchez un autre logiciel pour faire la tâche. » Et quand j’ai recherché « réduire la taille d’un fichier PDF », qu’est-ce que j’ai trouvé ? Une page sur Adobe.com qui l’a proposé en tant que service gratuit. Je devais juste me connecter — pas de problème encore, je suis déjà utilisateur de leurs produits. Mais après 3 fois, le service arrête de marcher — à moins que je m’abonne pour un frais de 155 $ par année, ou 22 $ le mois. Il n’y a plus d’option de payer une copie du logiciel pour installer sur son propre ordinateur — sauf pour Adobe Acrobat 2020.

Et ça coûte combien ? Croiriez-vous 520 $ ? Ne me croyez pas sur parole, c’est la vérité ! Désolé, mais je ne vais jamais payer ça. Tout PDF que je fais avec mes autres logiciels ne me coûte rien ; mon seul besoin ici est réduire la taille des fichiers, pas toutes les autres fonctions. Et c’est pour un but non-lucratif en plus !

Il y a d’autres sites qui font l’affaire en ligne, et j’en ai utilisé un (lien en français) pour règler le problème cette fois. Mais je ne connais pas ces gens, et j’aimerais garder la confidentialité au maximum, en tout faisant chez moi. Je sais que du point de vue d’Adobe, je les ai trichés en quelque sorte, car j’ai utilisé mon logiciel beaucoup plus longtemps que prévu. En revanche, je n’avais absolument aucun besoin de toute autre fonction sauf pour scanner — et le logiciel ne marche plus avec mon nouveau imprimante — et réduire les tailles de ces fichiers. Je trouve ce prix franchement pirate.

(Photo de couverture utilise Cercle rouge par Emoji One, CC BY-SA 4.0.)

Je découvre le Val-de-Marne

On continue maintenant le Tour avec le 94, le Val-de-Marne. C’est le département le douzième plus peuplé et les habitants s’appellent val-de-marnais. C’est notre septième séjour en Île-de-France.

Je ne suis jamais allé dans le Val-de-Marne. Mais j’étais si, si proche mon tout premier jour en France. Après avoir déposé mes bagages à l’hôtel, à 2 km de l’Île-de-la-Cité, je suis allé à la Cinémathèque française pour le dernier jour de l’exposition sur Louis de Funès (MERCI, Bernard !). J’ai dû passer par le Ministère des Finances pour y aller, et je vous rassure, j’ai salué le bâtiment de la main pour dire bonjour à la star du Canard enchaîné, Bruno Le Maire. Si on m’avait dit qu’avec 2 km de plus, j’aurais pu ajouter un autre département à ma liste de visites, j’aurais continué.

On va donc reprendre ma visite ratée et entrer le département à Charenton-le-Pont. Il n’y a rien pour nous là, mais on continue un peu à l’est pour arriver dans le Bois de Vincennes, un parc de presque 1 000 hectares. (Les adresses là-dedans sont pourtant dans le 75, ce qui me rend perplexe. Le Val-de-Marne le revendique quand même.) Dans le bois, on peut explorer le Parc Floral de Paris, avec son Jardin des Papillons et Maison Paris Nature, où il y a des animations et une collections d’autres insectes. On passe aussi par le Parc zoologique de Paris, avec plus de 3 000 animaux dans 5 « biozones ».

À côté du bois, on trouve aussi le Musée Fragonard de l’École nationale vétérinaire. Ce Fragonard, cousin du peintre, a collectionné tout un « cabinet de curiosités » anatomiques. Puis on traverse le bois pour arriver au Château de Vincennes (2 étoiles Michelin). Manoir des Capet depuis le XIIe siècle, le château actuel a été érigé sous Louis IX, et la résidence royale jusqu’au moment où Louis XIV l’a quitté pour Versailles. On y trouve un donjon impressionnant, une chapelle gothique avec des vitraux du XVIe siècle, et une chambre de roi érigée pour Charles V.

À 8 km à l’est, on trouve le Musée de Résistance nationale de Champigny-sur-Marne. Là, il y a une collection de 800 journaux clandestins de la Seconde Guerre mondiale ainsi qu’une collection d’objets divers : pistolets, machines à écrire, etc. Puis on croise la Marne pour visiter le Musée de Nogent-sur-Marne, consacré à l’art et l’histoire liés aux bords de la Marne — dès tableaux de la rivière, des cartes postales, et ainsi de suite. Notre prochain arrêt est le Château de Grosbois, château du XVIe siècle qui abrite une collection de tableaux de batailles napoléoniennes, grâce à son ancien propriétaire, le Maréchal Berthier. Le point le plus au sud-est de notre séjour est la Closerie Falbala à Périgny-sur-Yerres. Cette œuvre artistique de Jean Dubuffet est une sculpture géante en forme d’un jardin clos de murs.

On tourne vers l’ouest, à Vitry-sur-Seine. Là, on trouve l’Exploradôme, un musée de science dont leur site se vante de « pas de parcours imposé » (est-ce vraiment en France ?) pour explorer ses expositions sur l’énergie, le climat, et les illusions. Très proche, il y a aussi « MAC VAL », le Musée d’Art Contemporain (1 étoile), avec une collection qui se concentre seulement sur des artistes français. Au-delà d’Agnès Varda, je ne reconnais pas les noms du musée, mais il me semble de haute qualité par rapport aux autres musées contemporains. Notre dernier arrêt est la Roseraie du Val-de-Marne (1 étoile) à L’Haÿ-les-Roses, jardin départemental qui abrite plus de 3 000 espèces et variétés de roses.

Qui sont les personnages les plus connus du Val-de-Marne ? Alice Guy, première femme à devenir réalisatrice, est née à Saint-Mandé. Héros du blog et journaliste Jean-François Revel est décédé au Kremlin-Bicêtre. La chanteuse Annie Chancel, dite Sheila, est née à Créteil, où écrivain André Malraux et chanteur Charles Trenet sont morts. Terreur des élèves et instituteur, Édouard Bled, est né à Saint-Maur-des-Fossés, ainsi que chanteuse Vanessa Paradis et compositrice Germaine Tailleferre (j’ai joué une de ses compositions à la fac, mais ne me souviens plus de laquelle). Marion Barbeau, première danseuse du ballet de l’Opéra de Paris, et star du film En Corps, est née à Nogent-sur-Marne. Mata Hari, célèbre danseuse et espionne, a été fusillée à Vincennes. Héros du blog et guitariste des Rita Mitsouko, Fred Chichin, est décédé à Villejuif (j’ai visité son tombeau). Sandrine Rousseau, femme politique, est née à Maisons-Alfort.

Que manger dans le Val-de-Marne ? La seule spécialité régionale sur Keldelice est la belle de Fontenay, un genre de pomme de terre. Pourtant, on est sur la terre du plus grand marché de produits agricoles au monde, Rungis. Nous ne pouvons pas y visiter, car il faut être professionnel dans le monde de la nourriture, mais si on peut l’imaginer, on l’y trouvera. En plus, Val-de-Marne Tourisme propose une liste de producteurs locaux : du miel, des fruits et légumes, même du pain bio. Cependant, il m’est clair qu’encore une fois, notre dîner sera un hommage aux restos du département. Pour boire, il y a plusieurs brasseries, dont Brasserie 925, Deck & Donohue et L’Alfortvillaise, ainsi que le seul producteur de saké en Île-de-France, Wakaze.

Saison 3, Épisode 24 — L’homme de Seine-Saint-Denis

Si Belmondo peut être l’homme de Rio à cause d’y avoir passé ses vacances, je peux faire pareil.

Les Bonnes Nouvelles françaises continuent pour une deuxième semaine, juste après la blague, qui est plutôt courte. Je ne partagerai pas les histoires ici, mais il s’agit d’une boulangerie-pâtisserie à Nantes. Allez l’écouter !

Sachez que vos astuces et corrections sont vraiment les bienvenues. Hier matin, une amie m’a envoyé une correction pour « La trouvaille inattendue, et c’est comment je l’ai enregistrée. Je vous écoute.

Hier, La Fille et moi étions chez Costco, un magasin d’entrepôts où tout est vendu en quantités folles. Si vous pensez que Halloween en juillet était trop tôt, vous allez devenir fous à cause de ces photos que j’y ai prises :

J’ai passé une belle partie de dimanche en travaillant sur le prochain numéro de La Dépêche, le bulletin de l’OCA. (Le reste du monde écrivent d’OCA, mais il me semble que c’est comme « la FNAC », pas Amazon ou Carrefour, car c’est un d’entre nombreux Accueils. D’autre part, qui suis-je pour avoir un avis sur le sujet ? À Rome, faites comme les romains, je suppose.) Pour la page des recettes, j’ai choisi la première réussite du blog, les monnaies de Chevagnes ainsi que les croquettes de Brie de Meaux. J’ai toute une bibliothèque de recettes — recethèque ? on dit médiathèque, après tout — mais j’espérais qu’il y aurait des contributions de la part des autres. Je considère qu’il y a quelque chose de bizarre lorsque c’est moi qui explique aux Français de naissance comment cuisiner à la française.

Quelque chose m’amuse en ce qui concerne un détail de mon post d’hier. Je vous ai dit la veille exactement où trouver cette chanson mystérieuse que j’ai écoutée une soixantaine de fois samedi (je n’exagère pas), mais personne n’a suivi les instructions. Caché à la vue de tous !

Je ne peux pas vous partager la capture d’écran, mais La Fille m’a montré que son cours de français utilise Duolingo en tant que devoirs. Qui est en tête de liste avec le plus de progrès ? Ouaip.

Notre blague traite de la loterie. Nos articles sont :

Les gros-titres sont : Gares, Bruce, et Mary-Sue. Le deuxième fait référence à un sketch hilarant de 2014 sur YouTube en anglais.

Sur le blog, il y a aussi Mon dîner séquano-dionysien, les tagliatelles à la moutarde de Meaux et les profiteroles, Le côté obscur du voyage fou, mon récit d’un mauvais jour en Seine-Saint-Denis, et Les macarons d’adieu, le récit de la réunion de mes 30 ans de bac à mon ancien lycée.

Si vous aimez cette balado, abonnez-vous sur AppleGoogle PlayAmazonSpotify, ou encore Deezer. J’apprécie aussi les notes et les avis laissés sur ces sites. Et le saviez-vous ? Vous pouvez laisser des commentaires audio sur Spotify for Podcasters, qui abrite la balado. Bonne écoute !

Les macarons d’adieu

Il est 0h50 quand je commence à écrire ce billet. Je viens de rentrer de San Diego, à 115 km de chez moi, où j’ai assisté à la réunion de 30 ans de ma classe au lycée. En 2023, je vous ai parlé des 25 ans de ma classe à l’université. Je sais que cette tradition n’existe pas en France, mais comme vous pouvez voir, elle existe à plusieurs niveaux de l’éducation ici. (Pour autant que je sache, aucune maternelle ne fait ça.)

Mes raisons pour être là sont compliquées. D’une part, j’ai de mauvais souvenirs de mes années lycéennes. D’autre part, si je réussis mon rêve de déménager une fois La Fille part pour la fac, cette fois aura été mon adieu à toutes ces personnes.

J’ai donc préparé une surprise pour le groupe :

Il y avait 3 boîtes identiques — je m’attendais à une trentaine de personnes.

Voici le type qui est allé avec les macarons :

Beurk, je ne peux guère le regarder. Il manque presque complètement de cheveux, le vieillard.

J’espérais que l’ancienne prof de français serait là, car elle se souvenait de moi la dernière fois bien que je n’aie jamais été un de ses élèves. Mon ancienne prof d’espagnol était là, et je lui ai montré le blog. Je veux être bien clair — ma prof d’espagnol était ma préférée au lycée, même si je voulais suivre plutôt le cours de français.

La première partie de la réunion a eu lieu au lycée lui-même. Voici deux photos :

La cour du bâtiment à droite était le lieu, et il y avait environ deux centaines de personnes, car tous les 5 ans ont eu leurs réunions — 1994, 1999, 2004, etc. Après, ma classe est partie pour le bar d’un hôtel pas loin du lycée, afin de continuer entre nous seuls. C’était au bar que j’ai sorti les macarons.

Je dois vous dire, ils ont été très bien reçus. Beaucoup de monde ont déjà vu certaines de mes pâtisseries sur Facebook, mais personne ne s’attendait à ce que j’en apporte ! Peut-être que je l’ai fait juste pour leur rendre jaloux. À vous de décider.

J’étais ravi d’y voir la tante de Sadie, la jeune fille qui a inspiré les collectes de plaquettes du blog (2022 et 2023, 2024). Je ne savais pas jusqu’à ce soir qu’elle lit parfois le blog ! Je la soutiens, alors elle me soutient. J’aurais dû le deviner — elle est l’une des meilleures personnes que je connaisse.

Je ne vais pas vous dire laquelle, mais je n’ai écouté qu’une chanson en boucle pendant tout l’aller-retour. C’était en français. On va la discuter plus tard.

Il me reste la prochaine réunion de ma fac en 2028. J’y irai, enfin, je crois. Mais je me sens enfin prêt à mettre le passé derrière moi.

La trouvaille inattendue

Aujourd’hui, j’étais sur Amazon — .com, pas .fr — afin d’acheter un CD français indisponible sur iTunes, et où le prix chez la FNAC n’est pas moins cher que celui d’Amazon aux États-Unis. Vous n’avez aucune idée à quel point c’est choquant, ça — à cause des impôts pour les marchands, (presque) tout produit culturel français est moins cher pour moi chez la FNAC qu’ici. Mais le disque en question n’est pas trop récent, et les stocks sont bas partout.

Si vous voulez savoir lequel, vous pouvez visiter mon pauvre compte Instagram, où il y a un indice caché où personne ne l’a trouvé — le post le plus récent en ce moment. (J’ai un don pour trouver de nouvelles manières de me plaindre, n’est-ce pas ?) Laissez tomber — je suis très enthousiaste de cette découverte, comme beaucoup d’autres pistes que j’ai choisies pour le compte. Vous en entendrez parler plus tard.

Mais ce post est en fait sur quelque chose que j’ai vu pendant mon achat. Elle vous sera familière, mais quelque chose n’ira pas :

Source

Ouais, c’est Prospérine Virgule-Pointen anglais. Il y a un échantillon sur Amazon — les trois premiers chapitres, alors j’ai jété un œil.

La première chose à dire, c’est qu’une traduction hyper-fidèle serait une erreur. Ce livre joue avec la langue française sur chaque page, et beaucoup s’en perdraient en traduction. (Puis-je écrire ça de cette façon, où dois-je écrire « beaucoup de choses se perdraient » ? C’est une question sincère.) Je ne suis quand même pas sûr si les choix que j’ai vus sont les bons.

Commençons avec le nom de notre héroïne. Virgule-Point est inattendu en soi ; le bon mot en français est point-virgule. Mais en tant que nom de famille qui s’était produit par un mariage, ça marche. En anglais, point-virgule se traduit par « semicolon » — littéralement, demi-deux points. Virgule veut dire « comma » et point veut dire « period », alors « Prosperine Comma-Period » aurait pu marcher — mais personne n’aurait compris la blague de la fusion de deux marques.

Pourtant, le choix ne fait pas une meilleure blague. En anglais, elle s’appelle « Prosperina Dash », et sa famille est l’union des « Emdash » et « endash » — c’est à dire « tiret cadratin » et « tiret demi-cadratin« . Une traduction en français de son nom en anglais serait donc « Prospérine Tiret » — et l’esprit du jeu de mots se perd.

Sa ville, plutôt qu’une traduction de « Demi-Mot », qui serait littéralement « half-word », est « Ellipsis », d’où le titre — mais ça veut dire points de suspension. Honoré Point-Virgule, le héros de l’histoire, devient « Honorius Hyphen ». Un « hyphen » est un trait d’union — mais ça commence aussi par une « h », qui garde un peu du sens de l’humour de l’originale.

Il y a des blagues de la part des traducteurs (il y en a deux) qui reflètent leur connaissance de la culture française. Le livre fictif au centre de l’histoire s’appelle « Peines perdues », et là, la référence est clairement au pain perdu. En anglais, le livre s’intitule « In Search of Lost Loves », d’après une autre œuvre bien connue, « In Search of Lost Time ». Peut-être que vous connaissez cette dernière sous un autre nom, « À la recherche du temps perdu ». Les défauts que j’ai mentionnés ci-dessus, ils sont clairement aux limites de l’anglais, car ces traducteurs connaissent évidemment leur sujet.

Est-ce que je vais l’acheter et le lire ? Enfin, je crois que non. Je connais déjà l’histoire, et le vrai goût de ce texte se trouve en VO, ce qui est VF en ce cas. Cependant, ça me donne envie à nouveau de faire l’expérience de lire un livre français en parallèle avec sa traduction, afin de parler des différences. En plus, on va bientôt parler d’un autre livre écrit par quelqu’une qui habite en France — mais qui l’a écrit en anglais. (Le livre n’est pas encore sorti — je l’ai pré-commandé.)

J’ai eu cette expérience une centaine de fois, d’être surpris par un titre familier dans une police familière — dans une langue inattendue. Venant des États-Unis, ça m’arrive avec nos films tous les jours. Mais je crois que c’est la première fois où j’ai eu cette expérience à l’envers !

Le côté obscur du voyage fou

Celui-ci sera lourd.

Avant de me lancer, une note. Dès que je suis sorti du RER B près de l’Île de la Cité mon tout premier jour à Paris, je me suis dit « Vous êtes enfin à la maison pour la première fois de la vie », et je n’ai jamais perdu cette impression pendant toute cette semaine. Pourtant, je suis passé par de bons quartiers et…de moins bons quartiers. Rien n’a changé mon avis. En ce qui suit, on va parler de la seule fois où j’ai vraiment eu peur en France, un an plus tard.

À presque chaque fois où j’ai quelque chose de négatif à dire sur la France, je me sens obligé d’offrir mes excuses (2022, 2023). Il y a donc parfois des fois où je ne dis rien, même si ça donne la fausse impression que tout est de l’ensoleillement, des sucettes, et des arcs-en-ciel, comme dit une chanson en anglais. Et franchement, vu que j’ai su en 2022 que j’étais vraiment malheureux à cause de l’anglais, j’ai sauté les autres problèmes. Mais on est en Seine-Saint-Denis, le site du voyage fou, et ce dimanche-là était tout sauf agréable. Cette fois, ce n’est pas un commentaire ironique, genre « car j’ai dû quitter la France ». Mais c’est tout ce que j’ai dit sur cet aprèm — dans mon billet, je suis passé directement des Galeries Lafayette à l’avion :

Alors, qu’est-ce qui s’est passé en Seine-Saint-Denis ?

Je vous avais dit à l’époque que mon hôtel était l’Hôtel du Parc Roissy. Impossible d’être plus proche du RER B :

À la gare du RER, il y avait un panneau charmant. Je me surnomme depuis ce jour-là « Membre fier des autres ». (Pour être bien clair, je n’ai parlé à personne là. Mais j’ai une réputation à maintenir.)

Le plan était génial. Je volerais à CDG samedi, prendrais le RER B jusqu’à l’hôtel, y déposerais mon sac, prendrais le RER puis le métro aux Invalides, marcherais à mon resto, puis irais au stade. Après le concert, j’aurais un court trajet vers l’hôtel. Le matin, je laisserais mon sac à l’hôtel, prendrais le train vers Galeries Lafayette, faire mes achats là et à la FNAC, retourner dans le train pour chercher mon sac à l’hôtel, puis revenir à l’aéroport grâce au train.

Sauf que.

Sauf que dimanche matin, j’ai découvert que le RER B était fermé à cause de travaux. Super. C’est ici où j’ai fait ma première erreur. J’aurais dû porter mon sac avec moi afin de ne pas devoir le récupérer plus tard. Au lieu de ça, je suis parti dans un bus jusqu’à une station métro, d’où j’irais aux Galeries Lafayette. Je savais déjà qu’il me fallait annuler mes autres plans car le bus prendrait trop de temps. Mais il faut reconnaître deux autres erreurs ici.

D’abord, je n’ai jamais pris le bus tout seul de ma vie. Ce n’est pas comment on fait dans les villes telles qu’Elbe-en-Irvine, où les voitures sont la vie. L’autre chose…j’allais passer par des quartiers pas accueillants aux touristes. Connaissez-vous cette station ? À l’époque, moi non plus :

Voici ce qui arrive si vous recherchez « Porte de La Chapelle » en anglais sur le Goog (voilà, j’ai mon propre verlan, et vous ne connaissez personne comme moi !) :

Est-ce qu’un mot vous semble…familier ? Non, pas « Paris », M. Jours d’humeur — je sais sur qui je peux compter ! La 5ème suggestion. « Dangerous ». Oui, même les anglophones savent que ce quartier est dangereux. Et moi, j’y suis allé sans savoir RIEN.

Un employé du RATP à la station RER « Exposition Paris-Nord » m’avait dit de prendre le bus de l’arrêt en face de la rue jusqu’à la Porte de La Chapelle, puis prendre le métro aux Galeries Lafayette. Aveuglé par ma mission d’acheter du nougat ainsi qu’un cadeau pour La Fille, je n’ai pas pensé non plus au retour à l’aéroport.

Avec rien entre les mains en partant pour le centre-ville, personne ne m’a harcelé. Mais plus on s’approchait de Porte de La Chappelle, plus je me rendais compte que je n’avais rien de commun avec les autres passagers. On passait par des quartiers où un étranger n’est pas censé aller. J’aurais dû abandonner. Mais non. Je suis allé à Galléries Lafayette Haussmann, et je suis revenu avec des sacs portant leur nom ainsi que ceux de Pierre Hermé et Pierre Marcolini. Du luxe. Dans ce quartier décrit par Le Figaro comme ça :

La Porte de la Chapelle, station de la ligne 12 du métro située dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, concentre depuis des années des problèmes d’insécurité liés aux trafics de drogue et à des flux migratoires incontrôlés.

Située non loin de la colline du crack

Avez-vous remarqué que je peux être vraiment con parfois ? ([Peux ? — M. Descarottes])

J’ai dû patienter une heure pour le prochain bus revenant vers le Parc des Expositions. C’était l’heure la plus longue de ma vie. Les yeux de chaque personne dans la queue, ainsi que les « SDF » de la rue, fixés sur mes sacs. Personne ne répondrait à mes questions si j’étais même au bon arrêt — il y en a 4 autour du métro (faut pas prendre les bus seul si vous n’êtes pas expérimenté !). En plus, j’avais gravement sous-estimé le temps.

Une fois revenu — enfin — à l’hôtel, j’ai récupéré mon sac et demandé au réceptionniste de m’appeler un taxi. Il m’a dit que ça prendrait au moins 45 minutes pour arriver. Mon vol décollerait en 2 1/2 heures.

Heureusement, avec l’appli Freenow, j’ai réussi à trouver une voiture. Je suis arrivé à CDG 1 1/2 heures avant mon vol, mais la queue de sécurité était vide, alors ce n’était pas un problème. Dans la queue pour monter dans l’avion, j’ai pris une photo de moi-même pour me rappeler mon attitude en ce moment. Je ne voulais pas quitter la France, c’était certain, mais je ne voulais plus jamais passer un autre jour comme celui-là.

Mon dîner séquano-dionysien

Le gentilé de ce département est une bouchée en soi, n’est-ce pas ? Comme dans les Hauts-de-Seine, j’ai fait mes devoirs parmi les cartes des restos du département, et je suis content de ce que j’ai trouvé. Voici les tagliatelles à la moutarde de Meaux et les profiteroles :

Notre menu vient de deux restos bien traditionnels qui se trouvent en Seine-Saint-Denis. Allons le préparer !

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