Deux ans se sont écoulés entre les deux dernières entrées de la catégorie « Je critique », censée être pour critiquer soit des entreprises francophones auprès de moi soit des produits français que je trouvais chez myPanier (vous comprenez déjà le problème). Il me semble toujours de moins en moins probable que je trouve de nouvelles entreprises ici, car les échecs d’Americannery, de La Petite Sourie, et de myPanier signalent aux immigrés qu’Irvine est le mauvais endroit pour ouvrir un commerce. Cependant, nous avons un nouveau café à Irvine, The French Avenue.
Mais mettons la scène. Hier, j’ai reçu un appel de Cox, le pire opérateur de service Internet et de télé par câble au monde (sauf pour Time Warner, Comcast, et tous les autres aux États-Unis — cette industrie a une mauvaise réputation complètement méritée). Le type voulait me demander si j’avais besoin d’aide pour déplacer mon service d’appartement 212 (mon ancien). Choqué, j’ai répondu : « Allez vous faire voir chez les grecs ! », la seule chose que j’ai à dire aux employés de Cox (sérieusement, j’ai des histoires). Mais comme d’habitude pour moi, ce qui est sorti de ma bouche, c’était plutôt « Ah non, déjà fait il y a un mois. Pourquoi ? »
Il s’est avéré que quand j’ai utilisé leur site web pour faire le changement, ils ont changé mon adresse pour envoyer les factures, et l’avait allumé au nouvel appartement — mais l’adresse du service restait l’ancien. Le nouveau résident ne pouvait pas activer son propre compte en conséquence. Le type au téléphone m’a dit « Compris, je le réglerai », et 5 minutes plus tard… Internet chez moi n’a plus fonctionné et leur site web indiquait que mon compte était fermé.
Je suis monté dans ma voiture avec l’intention d’étrangler le type, qui m’a appelé d’une boutique de Cox, pas leur bureau (j’imagine qu’il aidait le nouveau résident). Encore une fois, quand j’y suis arrivé, tout ce que j’ai dit, c’était « Nous venons de parler, mais maintenant j’ai besoin d’aide. » Évidemment, j’ai vraiment aimé Le Magnifique (c’est un documentaire, selon moi). De toute façon, une fois réglé, je me suis pensé : « Dites-donc, le centre commercial Quail Hill avait quelques bons restos ; puisque vous êtes là, pensez à y manger. » Puis j’ai regardé autour de moi, et c’était le moral dans les chaussettes.
Sauf pour une pizzeria et un bar, tous les choix sont maintenant asiatiques — même plus le resto rapide mexicain que j’aimais ! (La chaîne a apparemment quitté Orange County pour rester uniquement à Los Angeles.) Ça comprend deux choix thaïlandais ; il n’y a pas de grande communauté thaïlandaise à Irvine ! « bbq chicken » est coréen, ainsi que Dosirak. Et pour info, c’est juste à côté de Shady Canyon, le quartier le plus cher d’Irvine, avec des maisons de 5 millions de dollars, où les paysans comme moi ne peuvent même pas rouler. Quail Hill n’est pas un quartier « ethnique » ! C’est le processus duquel j’ai parlé en 2024.
J’ai donc décidé d’aller à Irvine Spectrum, le plus grand centre commercial de la région, car j’étais trop con pour me souvenir de Black Friday. C’est à 2 km de Quail Hill. Une fois finalement stationné, j’ai regardé le répertoire, et c’est comment j’ai trouvé The French Avenue.
Je ne crois pas que ce soit un commerce francophone. Il y avait 3 ouvriers derrière le comptoir, tous asiatiques, mais pas comme les boulangeries asiatiques ici qui font semblant d’être français (Tous Les Jours, Paris Baguette), je n’ai pas soupçonné du soja à la place du lait. Il me semblait plutôt une entreprise comme Pandor, gérée par des gens comme moi qui font leur meilleur pour rester authentique.
Voici l’entrée et la carte :






C’est un accueil assez agréable, et j’aime l’étoile Mario en haut du sapin. Les prix sont typiques d’Irvine — on a le droit à 15 $ de vous, peu importe ce que vous commandez ! Mais honnêtement, pour les crêpes et les sandwiches, pas de plaintes de mon côté. Les cafés sont tous du Nespresso –j’ai vu la machine.
Et voici des photos de la vitrine :





Ces photos comprennent toute la vitrine. Il y avait plein d’espace, et j’ai aperçu la cuisine — c’était énorme et équipée pour faire plus que ça. Je trouve le prix des macarons insultant — 3,59 $ chacun, un niveau Pierre Hermé-esque — et les éclairs ont l’air maison plutôt que pro. Il me semble que l’on est ambitieux, comme moi, et qu’ils espèrent faire encore plus.
Finalement, j’ai commandé une crêpe « chicken Dijon » (poulet à la moutarde de Dijon). Il y avait un paquet de chips avec, inattendu et apprécié à 14 $. Le nom sur le devant du paquet dit que les chips viennent de Boulder, Colorado, le Chamonix du Midwest. Le dos dit qu’ils sont un produit de chez Utz, un vieux fabricant régional de la Côte Est, peu connu en Californie.




À vrai dire, je soupçonne que la galette au sarrasin vient d’un paquet. Je n’ai pas vu de crêpière, et franchement, ce n’était pas assez chaud par rapport à la garniture, qui était très bien. Mais c’était assez bon en soi, et la garniture — poulet, épinards, mozzarella, champignons et moutarde — était plus généreuse qu’attendue et de bonne qualité. Je ne crois pas que la crêpe est venue d’un micro-ondes, c’est certain.
J’ai donné une bonne note au café en le partageant dans le groupe privé de l’OCA sur Facebook. La semaine prochaine, on parlera plus sur ce que j’ai vu dans ce centre commercial — anciennement l’un de mes endroits préférés, mais pas depuis 7 ans — mais disons que j’apprécie particulièrement que des propriétaires probablement pas français aient fait un effort comme ça.
La qualité : Moyen
Rapport qualité prix : Moyen
Recommandation : J’y reviendrai




































































